vendredi 5 août 2016

Charlotte ; David Foenkinos.


Hello !

Je ne sais pas vraiment comment résumer ce livre. Aussi, ma chronique sera certainement très courte. Ici, on peut dire qu'il s'agit d'une biographie de l'artiste Charlotte Salomon, une jeune peinte qui est morte au cours de la Seconde Guerre Mondiale. David Foenkinos nous dresse son portrait au cours de recherches qu'il a fait sur cette artiste qu'il aimait particulièrement et qui le fascinait, surtout. Car oui, au cours de cette lecture, on ressent son besoin d'en savoir toujours plus sur elle et sur ses œuvres.


Je n'ai pas encore eu l'occasion de me pencher sur son travail mais il est certain que je vais le faire après avoir lu ce bouquin ! Et je regrette d'avoir mis autant de temps à le sortir de ma PAL car vraiment, j'ai passé un très bon moment de lecture. Très troublant, aussi. Je ne peux pas parler de coup de cœur à cause de cela mais pourtant, je le recommande à tout le monde. C'est un petit livre et surtout, l'écriture de Foenkinos est toujours aussi fluide et agréable. Ici pourtant, il écrit un peu en prose. Ca révèle d'avantage le côté artistique. Et ça m'intrigue car l'auteur fait référence à un livre écrit par Charlotte justement et je me dis que son écriture est peut-être inspirée de la sienne pour cet ouvrage ? Je ne sais pas

Oui, car si j'ai lu Charlotte avant tout, c'était pour David Foenkinos. Une amie me l'avait conseillé, il y a plusieurs années. J'ai déjà lu deux de ses romans, un troisième est en cours et j'en possède encore d'autres dans ma PAL mais j'aime beaucoup ce qu'il écrit. Les histoires sont toujours simples mais belles. C'est cette justesse que j'apprécie. Avec Charlotte, c'est différent. C'est frais. Nouveau et douloureux. Une biographie, certes, mais conté différemment - c'est ce que j'ai adoré. Ce n'était pas 250 pages de blabla, d'analyses de l'Œuvre de Charlotte et cie. C'était un portrait assez flou d'elle, quelques éléments de sa vie mis bout à bout et parfois, des réflexions de l'auteur lui-même.


Voilà, je ressors de cette lecture troublée mais heureuse et curieuse, surtout. Révoltée, aussi. Parce que Charlotte est morte injustement, comme des millions de juifs à cette époque. Ca m'attriste également. Mais au-delà de ça, je pense à ses œuvres que j'ai envie de découvrir. Et je m'interroge sur cette histoire de vie peu commune et surtout, cette histoire de famille impossible. Parce que presque toute la famille de Charlotte est morte. Par suicide. Et si je reconnais des symptômes de la bipolarité, je n'en suis pas sûre. C'est un autre mystère que Charlotte emporte avec elle. Car en refermant ce livre, nous sommes plein de doutes sur qui elle était.

Je ne suis pas amatrice d'art, je ne connais que les tableaux célèbres d'un peu toutes les origines et toutes les périodes. Je n'ai que deux artistes "chouchou" dans ma vie : Van Gogh et Monet - et j'en connais leurs œuvres et leur vie. Le mystère de celle-ci dans le cas de Vincent Van Gogh et c'est sûrement à cause/grâce à cela que je comprends David Foenkinos et ce qu'il a voulu faire avec son roman. Parce que moi aussi, j'ai été fascinée par un artiste, un peintre, une personne et un personnage. J'ai voulu en apprendre plus sur lui, sur sa vie, ses œuvres, pour me sentir au plus proche de l'artiste car j'étais touchée comme jamais auparavant j'avais pu l'être. Alors, je comprends. C'est aussi pour cela que j'ai aimé ma lecture : Cette folie commune.


Cette chronique ne ressemble pas à grand-chose, j'en ai conscience, mais je ne veux pas vous "spoiler" l'histoire mais en même temps, tout ce que Foenkinos a écrit, vous pouvez le retrouver ailleurs puisqu'il s'agit d'une biographie.

Et alors que j'écris cet article, je me rends compte de l'intimité qu'il a réussi à instaurer de part sa plume. On ne parle pas de la brillante Charlotte Salomon, cette artiste morte à vingt-six ans qui était une grande peintre. Moi, je parle de Charlotte. Comme si je parlais de quelqu'un d'intime, d'une amie. Et cette "amie" va me manquer car j'ai savouré chacune des pages lues et j'aimerai la retrouver encore ; je vais la retrouver encore à travers ses œuvres. Et je vous conseille d'en faire autant.