mardi 25 octobre 2016

Archer's voice ; Mia Sheridan.


Coucou, les gars !


Acher's voice. J'en ai tellement entendu parlé, tellement vu en librairie, et moi et mon obsession pour les dos, j'ai été faible et j'ai craqué en l'achetant ! Sauf que la couverture (aussi belle soit-elle, même si elle est hideuse mais que le dos est magnifique) n'était pas à la hauteur de l'histoire. Ou plutôt l'inverse.


Archer's voice, on me l'a décrit comme "un super livre avec des personnes torturés et une histoire sombre". Un truc pleins de rebondissements et quand j'ai lu la quatrième de couverture, j'y ai cru, moi ! Sauf que voilà, l'héroïne nommée Bree est une jeune femme qui décide de quitter l'Ohio pour le Maine après un événement passé avec son meilleur ami. On apprend par la suite qu'elle n'a plus de parents et qu'elle a vécu un événement traumatisant. Elle tombe alors sur LE garçon mystérieux, beau comme un dieu mais qui paraît réservé voire méfiant.


Alors là, forcément, je suis une fille bourrée d'hormones et qui ADOOORE ce genre de mecs dans l'esprit bad boy donc je me dis que je vais adorer l'histoire. Et oui, je l'ai plutôt bien aimé durant 150 pages. Et après, ça a été long. TRES LONG.

Je me suis ennuyée car les personnages ont vite tournés en rond et l'histoire qui paraissait incroyable ne l'est pas tant que ça. J'ai trouvé une très grande ressemblance à "Maybe someday" et "La belle et la bête". Vraiment. Sauf que là, c'en était dérangeant. Même le suspense censé nous tenir en haleine tout du long, on le devine plus ou moins au milieu de l'histoire.

C'est dur d'être objectif quand on n'a pas aimé sa lecture. Je peux pas dire que ça a été une torture non plus car c'est une plume très simple donc les pages se tournent toute seule mais j'ai sauté plusieurs pages et passages à cause de l'omniprésence de scènes érotiques et de longues périodes à parler des sentiments de Bree qui vantaient l'amour qu'elle a pour son copain et vraiment, c'est lassant.


Petit top 3 des trucs qui m'ont le plus dérangés :

1.Archer est un ermite. Il ne connait rien du monde ou de la vie. Tout ce qu'il sait, il l'a appris dans les livres et je dois avouer qu'au début, ça a son petit charme. Mais à la fin, on a juste l'impression d'être en face d'un gamin de 5 ans qui a peur de tout et vraiment, je prends pas mon pied à lire le récit de Bree qui surprotège un homme de plus de vingt ans.

2. L'amour qui dure toujours. L'histoire est originale dans le sens où, pour une fois, ce n'est pas l'héroïne qui est une pauvre vierge sans défense mais bordel, inverser les rôles juste pour inverser les rôles, ça ne marche pas ! On le sait depuis le temps que les hommes ne fonctionnent pas pareils que les femmes. Mais au-delà de ça, Brie n'est jamais tombée amoureuse mais quand elle a vu Archer, son coeur a fait boom. Et lui aussi. Et ils ne se quitteront jamais parce qu'ils s'aiment d'amour (les gars, même dans Twilight on a eu un petit doute dans le tome deux concernant la finalité de l'histoire avec Bella et Edward. Essayez de faire mieux, quoi !)

3. Le manque d'action. Vraiment, on me vente une histoire en me disant que les personnes sont torturés et que l'histoire "dure" et je me retrouve avec des mystères révélés presque tout de suite et des sentiments à peine ressentis. L'auteur met tellement l'accent sur l'histoire d'amour pleine de guimauve qu'elle en oublie de s'attarder sur les traumatismes. Genre Bree qui se remet de son SSPT en cent pages grâce à Archer, c'est un peu beaucoup du foutage de g*eule !


Bref, je devrais sans doute être moins dur avec ce bouquin mais la déception est grande. Et j'espère ne pas enchaîner avec une nouvelle lecture décevante. D'autres l'ont vraiment adorés donc je vous conseille de lire d'autres chroniques afin que vous puissiez avoir plusieurs avis. N'oubliez pas que vous êtes les seuls à savoir ce qui est susceptible de vous plaire ou non.

jeudi 20 octobre 2016

Journal d'un vampire en pyjama ; Mathias Malzieu.


Coucou les gars !


Je ne vais pas parler de coup de coeur dans ce cas de figure puisque je trouve le sujet trop lourd et avec les autobiographies, j'ai vraiment du mal à me dire que c'est un coup de coeur mais il est vrai que j'ai sincèrement adoré ma lecture. J'ai mis un 4/5 sur Goodreads (je n'ai pas l'habitude de donner mes notes sur le blog mais c'est pour vous donner un ordre d'idée). J'aurais pu mettre un 5/5 mais j'aurais aimé que le livre ne se termine jamais ou qu'il y ait un "après". C'est ma frustration qui a fait que je n'ai pas mis la note maximale.

Je ne suis pas une fanatique de Dyonisos. Aussi, quand j'ai vu qu'un nouvel album était sorti, je n'y avais pas prêté plus attention. C'est surtout le titre de ce roman qui m'avait attiré. Je le trouvais drôle. Et j'ai été extrêmement stupide car je pensais qu'il s'agissait d'un livre fantastique jusqu'à ce que je tombe sur une vidéo d'Audrey du souffle des mots qui, sur sa chaîne Booktube, a expliqué de quoi il s'agissait vraiment.


Pour faire court, Mathias (en plus d'être auteur - et bien plus encore) est chanteur dans un groupe (Dyonisos). Et alors qu'il allait sortir l'adaptation cinématographique de "La mécanique du coeur", il a appris qu'il était gravement. C'en est suivi plus d'une année d'hospitalisation, de doutes, d'incertitudes et une envie de vivre qui ne l'a jamais quitté.

La force de ce livre, c'est la plume de Mathias Malzieu. Vraiment. Je ne sais pas s'il écrit toujours de façon aussi brutale mais pour ma part, ça a été le point fort de l'histoire. Le fait qu'il ne cherchait pas à être conventionnel, qu'il n'y allait pas par quatre chemin et qu'il a vraiment utilisé ce livre comme une sorte de journal intime. Ce n'est pas écrit en vers, avec poésie, mais lâché franchement sur papier avec la vulgarité que ça peut impliqué et du coup, toute son authenticité.
Malgré la tristesse de cette histoire (qui est une partie de la vie de Mathias, je le rappelle), j'ai vraiment trouvé que ce livre était plein d'espoir. On suit un homme qui veut vivre. Il y a ses doutes, on voit ses faiblesses mais tout du long, ce qui en ressort, c'est l'amour. Celui que Mathias porte à Rosy, à sa soeur, son père, son groupe. J'ai aussi adoré voir l'attention qu'il portait à son appartement qui lui sert d'atelier créatif. Et au fil de ses hospitalisations, Mathias insiste d'avantage sur ce petit havre de paix. J'ai été vraiment touchée par les descriptions qu'il pouvait en faire et je me suis vraiment retrouvée là-dedans car mon appartement, c'est sacré !


Au-delà de ça, j'ai vraiment adoré le côté humain de cette histoire. On voit un homme presque ordinaire a qui il arrive pleins de choses terribles et ça m'a rappelé combien la vie était fragile et précieuse. C'est à nouveau une belle leçon de vie. J'ai aimé également voir l'association que Mathias (oui, on est intime maintenant que j'ai lu ce livre) fait avec son autre roman "Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi". Il se trouve aussi dans ma PAL mais si je l'ai acheté, c'est parce qu'il parlait de sa maman décédée et elle a toute sa place dans cette histoire. Mais de manière générale, tous les romans de Mathias sont cités dans cette autobiographie et ça m'a donné encore plus envie de les lire !

J'ai aussi adoré voir l'importance de l'équipe médicale dans cette histoire. Que ce soit la femme de ménage au Professeur, Mathias ne semble oublier personne et j'ai vraiment sourit devant certaines scènes car durant tout le temps qu'a duré sa maladie, Mathias n'a pas perdu son sens de l'humour et ces petites phrases. J'ai surtout ri devant certains titres de chapitres. Oui, j'ai un humour un peu débile mais certains sont vraiment super bien trouvés.

Donc oui, après une chronique aussi gentille et belle, vous ne devez toujours pas comprendre pourquoi je n'ai pas mis la mention "coup de coeur" à cette ouvrage mais je vous assure que ce n'est qu'une question de frustration. Parce que Mathias nous laisse avec cet espoir de guérison, avec le fait qu'on est en 2014 quand il conclut son livre alors que maintenant, on est en 2016. Et... Et quoi, alors ? J'aurais voulu plus. Et je crois que pour avoir plus, je devrais me contenter de lire ses précédents romans.

jeudi 6 octobre 2016

Focus auteur : John Green.


Salut les gars,

Je reviens avec un nouvel article d'un nouveau genre puisqu'il s'agit d'un "focus auteur", un article consacré à un auteur et à l'ensemble des œuvres que j'ai lu.


Pour ma part, j'ai découvert John Green il y a quelques années maintenant. C'était avant que "Nos étoiles contraires" ne soit adapté en film. A vrai dire, c'étaient les débuts, quand on commençait à parler de ce livre sans qu'il ne soit aussi populaire que maintenant.

Je ne suis pas fan des livres sur le cancer, notamment quand il s'agit de littérature jeune adulte. Je ne vais pas vous raconter ma vie ici mais j'ai des connaissances professionnelles et personnelles sur le sujet donc à chaque fois, je suis sidérée et agacée par autant d'énormités et d'incohérence. Je ne vais jamais pu lire le fameux "Je veux vivre" de Jenny Downham car la simple adaptation cinématographique m'avait déçu au possible. Comme si tout ce qui importait quand on est malade, c'est l'amour alors que clairement, en fin de vie, on plane à cause des antidouleurs et on dort pas mal. M'enfin !

Comme je le disais, j'étais plus réticente mais je ne sais pas, j'aimais le fait que les héros se rencontrent via un groupe de soutient. J'étais aussi dans une période où Amsterdam me faisait rêver donc j'ai opté pour ce livre également pour cette raison. Et pour être honnête, c'est le meilleur livre que j'ai pu lire sur le cancer (dans le YA/la jeunesse). Malheureusement, ça n'a pas été un coup de cœur. Je comprends que ça puisse l'être pour beaucoup mais dans mon cas, même si j'ai vraiment aimé ma lecture, il m'a manqué quelques éléments. Mais puisque la plume me plaisait, j'ai voulu continué avec l'auteur et j'en viens donc à un autre roman de Green.


Looking for Alaska ! Oui, je me la joue anglophone mais Qui es-tu Alaska ?, ça rend moins bien.
Et pour le coup, ce livre a été un immense coup de cœur ! Mieux que ça : Après L'Attrape-cœurs de Salinger, c'est mon roman préféré.

Je ne vais pas mentir et dire que j'ai TOUT aimé dans ce livre mais il est tellement profond et touchant... Ici, on suit Miles - dit "le gros" à cause de sa maigreur (et rien que pour ça, j'ai adoré le héros) qui se retrouve dans un pensionnat à sa demande et se forme un groupe d'amis mais surtout, il tombe amoureux d'Alaska. Ah, Alaska...

Je l'ai adoré. Comme avec Holden (dans l'Attrape-cœur), c'est le personnage qui fait l'histoire. Elle est mystérieuse, touchante, intrigante. Et ce compte à rebours qu'on ne comprend pas. Et quand enfin on comprend, l'histoire prend un autre court et wow... J'ai été bluffée.


J'ai continué dans ma lancée avec La face cachée de Margo et là, ça a été la déception la plus totale. En fait, je suis passée à côté de ma lecture. Je suis restée focaliser sur Margo, comme avec Alaska dans Looking for Alaska. Alors que bien sûr, si le livre s'appelle Paper town en anglais, ce n'est pas sans raison. Je déteste la traduction du titre car vraiment, si je n'ai pas compris l'histoire, c'est à cause de ce dernier. J'ai cherché qui était Margo sans comprendre que Margo n'avait pas sa place dans ce livre, que tout était question d'amitié, de recherche de soi, du passage à l'âge adulte...
Et bien que je n'aime pas Cara Delevigne (pardon aux fans mais c'est physique, dans mon cas), j'ai voulu aller voir le film. Et wow. Cette fois, j'ai compris l'histoire, j'ai saisi le message et je suis vraiment heureuse qu'il y ait eu un film car j'ai complètement changé d'avis sur le livre.
Il faudrait que je le relise pour que j'apprécie entièrement l'histoire mais ma PAL est bien trop grande et le temps me manque.


Bon, je ne connaissais pas David Levithan avant sa collaboration avec John Green et là, nouvelle déception avec "Will & will". Je n'ai pas compris pourquoi le roman portait le nom des deux protagonistes alors que les héros ne sont pas les Will. Ca fait longtemps que je l'ai lu maintenant (parce que forcément, je l'ai lu à sa sortie, folle de joie !) donc je ne me souviens pas de tous les détails mais je me rappelle avoir détesté ce livre et vraiment peiné à le finir.


Il ne me reste plus qu'un ouvrage de Green à lire - ou plutôt une nouvelle (Flocons de neige). Et j'avoue être tellement mitigée à propos de cet auteur que je le garde sous la main. Je le lirai sûrement cet hiver mais avec une certaine réserve.