mardi 26 décembre 2017

Le livre qui...


Hey guys !


On se retrouve -sans doute pour la dernière fois de l'année- pour faire un bilan livresque de l'an 2017.
Je vais m'abstenir de parler de ma vie privée mais en ce qui concerne les lectures, je suis plutôt fière de moi. J'ai réussi à avoir un rythme plutôt soutenu et régulier (malgré quelques périodes creuses, dont ce fin d'année où je n'ai pas la tête/le coeur à lire).


Je sais que je ne suis pas la première à proposer de faire un bilan de mes lectures passées mais je me suis dit que pour changer un peu du traditionnel "classement de livres préférés", j'allais plutôt opter pour une sorte de "tag" qui reprend mes lectures les plus marquantes et/ou celles qui se distingue de par sa qualité (à mon sens) dans certaines catégories (exemple : la romance, la fantasy...)/

Ce sera aussi l'occasion pour moi de mettre à l'honneur des livres lus il y a onze mois et qui ont été noyés dans la masse. Je vais aussi pouvoir d'avantage cibler les goûts des uns et des autres avec ce "questionnaire livresque".






1. Le livre qui représente mon année 2017


> Je ne parle pas forcément de "mon livre" de l'année mais vraiment de cette lecture de 2017 que je pourrais assimiler à ma vie. Et pour ma part, je pense qu'il s'agit de Tortues à l'infini de John Green.
J'ai lu BEAUCOUP de négatif sur ce roman, si bien qu'une fois acheté, je ne l'ai pas lu immédiatement. John Green a écrit l'un de mes livres préférés (qui n'est pas Nos étoiles contraires) et je trouvais ça dommage qu'après six ans sans le lire, je ne découvre pas une pépite.

Au final, je me suis attaquée à son nouvel opus et JOIE ! J'ai ADORE !

Certes, ce n'est pas un coup de coeur et ce n'est pas LE livre de John Green que je recommanderai en premier. Néanmoins, j'ai adoré l'aspect psychologique des personnages et surtout, de la représentation de la maladie mentale. C'est d'ailleurs pour cette dernière que ce roman représente parfaitement mon année 2017.
J'ai passé de bons moments, vécu des aventures géniales, rencontré des gens, me suis éloignée d'autres, j'ai écrit... Mais j'ai aussi (re)vu l'envers du décor et comme Aza, j'ai su surmonter les épreuves sans pour autant m'avouer "guérie".



2. Le livre que je pensais "détester" mais que j'ai adoré


> IL Y EN A TELLEMENT !

Toutefois, le premier qui me vient à l'esprit, c'est la saga Off Campus d'Elle Kennedy.
J'ai lu The deal en pensant tomber sur une ENIEME romance niaise qui parle d'un garçon beau, grand et fort mais pas très doué pour les études qui tombe sur L'élève la plus douée de la promo de laquelle il va tomber amoureux mais pas du tout !

Tous les tomes ne se valent pas, c'est vrai. Personnellement, seul le premier tome a été un REEL coup de coeur mais j'ai sincèrement adoré le tome deux et quatre. Le tome trois était en-dessous, pour moi. Mais honnêtement, on s'attend à lire un new adult nul et on tombe sur une romance plutôt bien travaillée au niveau des personnages et avec un futur spin-off qui s'annonce légendaire !


Je tiens tout de même à en mentionner d'autres (plus anciens) mais qui mérite un coup d'oeil :
Carry on ; Rainbow Rowell // Le piège de l'innocence ; Kelley York // A durée déterminée ; Samantha Bailly // Désolée, je suis attendue ; Agnès Martin-Lugand // Inséparables ; Sara Crossan // Je te hais... Passionnément (T1) ; Sara Wolf //



3. Le livre que j'ai choisi pour sa couverture


> Je pense qu'il s'agit de mon dernier coup de coeur en date : Jamais plus de Colleen Hoover.
Clairement, je pensais ne pas aimer ce bouquin (comme 80% des gens, j'ai l'impression) mais au final, c'est la première fois qu'un roman de Colleen Hoober parvient à me conquérir et à me satisfaire au point que je lui attribue le St Graal de "coup de coeur".

Et oui, j'avoue que sa couverture est un peu responsable de mon achat. Pas entièrement, car il s'agit tout de même de Colleen Hoover et que j'apprécie lire ses oeuvres même si je ne comprends pas l'engouement qu'elle sucite, mais la couverture (identique à l'originale) est magnifique.


En terme d'achat au cours de cette année et donc, des livres de ma pile à lire, il y en a tellement que je trouve magnifique que je serai incapable de vous en selectionner un. J'aime particulièrement La meilleure des vies de J.K Rowling mais je devrais attendre 2018 pour la faire rentrer dans cette catégorie.



4. Le livre que je pensais adorer mais que j'ai "détesté"


> On ne peut pas faire plus grande déception et haine que l'attente que j'avais en découvrant la saga Marked Men de Jay Crownover.

J'ai découvert cette saga il y a plus d'un an maintenant et forcément, quand on m'avait dit "new adult" et "salon de tatouages", je trépignais d'impatience. J'ai attendu que la version poche sorte pour découvrir l'histoire et... Ca ne l'a pas fait.
J'ai trouvé que c'était too much au niveau de la romance, qu'on devinait trop faciles les intrigues secondaires et SURTOUT, depuis quand le monde du tatouage ressemble à ça ?! Je sais qu'aux Etats-Unis, les mentalités sont plus évoluées et là, j'avais le droit à une partie des personnages puritaine et méchantes sur la question de la transformation corporelle et de l'autre côté, un monde bien trop "ouvert"mais surtout, vulgaire.

Je ne prétends pas être une "experte du tatouages" mais de ce que j'ai vu/vécu en cinq ans et en voyageant, je n'ai jamais vu des personnages pareils. J'étais certaine d'adorer ce genre de new adult mais si ce n'est que pour avoir des zizis percés, je préfère encore passer mon tour.



5. Le livre que j'ai détesté


> Le terme peut paraître fort mais pour moi, il ne l'est pas. Je n'ai RIEN aimé de ce livre et pire encore, je ne comprends pas comment il a fait pour "trouver son public" (en dehors du fait que son autrice est connue et que c'est sa communauté qui a voulu la suivre dans tout ce qu'elle entreprend - et oui, je sais que je suis cassante). Je mentionne aussi qu'à cause de cette lecture, j'ai eu une panne de lecture dont j'ai mis du temps à en sortir.

Si vous me suivez depuis un moment, vous devez savoir que je parle de Paranoïa de Mélissa Bellevigne.

Je ne doute pas de la gentillesse et de la bonne intention de Mélissa mais entant qu'éditeur, je me demande ce qui a pu le pousser à publier un roman qui ne tient pas la route, tel que celui-ci.



6. Le livre qui m'a déçu


> On continue dans la lignée "déception" avec le premier tome d’Insaisissable de Tahereh Mafi.

Je voulais adorer cette saga et je pensais que ce serait le cas au point où plus d'une fois, j'ai voulu m'acheter la saga complète ou encore, sa version originale.
Au final, je n'ai pas du tout aimé le premier tome et je n'ai pas envie d'en lire la suite. J'ai apprécié la poésie qui est plutôt bien retranscrite avec la traduction mais pour ce qui est de l'intrigue ou encore des personnages, je suis TOTALEMENT passée à côté de ma lecture. Je n'ai pas saisi le triangle amoureux, l'enjeu de la quête et surtout, aucun fait ne m'a paru réaliste ou prenant. Une grosse déception.



7. Le livre que j'ai abandonné


> J'aurai pu placer Red Rising de Pierce Brown dans bien des catégories mais je lui en ai crée une spécialement pour lui car c'est le seul livre que j'ai abandonné cette année.

Je suis du genre téméraire et j'aime finir les livres (même ceux que je n'aime pas forcément) car je trouve important d'avoir un avis complet sur une histoire. J'aime qu'en fermant le bouquin, je me dise "je n'ai aimé aucun élément de l'histoire dans son intégralité" plutôt que de me demander si je n'ai pas manqué un élément qu'on saisit à la fin, que les péripéties commencent plus tard etc.

Attention, je tiens à préciser qu'il s'agit d'un abandon pour ma part mais que je ne remets pas en compte cette saga.

Ca parait contradictoire et pourtant...
J'ai adoré le côté science-fiction du récit. Au début, on se croit dans une dystopie (qui est un sous-genre de la SF) avec ses codes mais très vite, on sent que l'Espace va prendre son importance dans l'intrigue et qu'il ne faut pas passer à côté de cet univers.
Ce qui m'a bloqué personnellement, c'est la lenteur du récit. Il se passe à la fois énormément de choses (le héros voit sa vie et son corps être transformé) et rien du tout. Je ne pense pas que la traduction soit responsable de ça mais moi, j'ai noté une plume "masculine" et très brute qui m'a bloqué. Je ne prenais plus de plaisir à découvrir cet univers et j'ai préféré abandonné ma lecture plutôt que de devoir détester un roman qui parait bon pour un grand nombre de gens.

A noter qu'une adaptation cinématographique est en cours et que j'irais voir le film avec grand plaisir. Et qui sait ? Peut-être que je reprendrai ma lecture suite à ça !



8. Le livre qui m'a fait réfléchir


> Sans hésitation : Le joueur d'échecs de Stefan Zweig !

Je n'ai jamais lu un livre aussi perturbant et bon de ma vie.
Je sais qu'il me reste encore bien des classiques à lire (français comme étrangers) mais ce dernier résonne toujours en moi. Il y est question d'un homme qui raconte son histoire, de comment les Nazis l'ont torturé en silence (littéralement) et comment il a fait pour s'en sortir.

Le tout est merveilleusement bien raconté et a un rythme si prenant que je l'ai lu d'une traite un soir, alors que je devais me coucher tôt car je travaillais le lendemain. Et c'est à ça qu'on reconnait un bon roman.

En quoi est-ce qu'il m'a fait réfléchir ?
C'était à l'époque où on nous parlait de conditions de détentions dans les prisons françaises et sur tous les débats suscités. J'affirme haut et fort que je suis contre la peine de mort et toute forme de tortures. Je pensais à des gestes, quand je disais ça. A travers ce livre, j'ai compris combien la solitude peut pousser à la folie et ce qui est digne d'être Humain ou pas.
Je n'avais pas forcément conscience de notre besoin de relation mais surtout, du contact. Je travaille dans ce milieu pourtant mais non, il n'y a qu'avec ce livre que j'ai cru devenir dingue car personne ne fait attention au héros et que par la suite, lui-même va se plonger dans la folie pour ne pas devenir fou.

Je ne veux pas risquer de vous spoiler l'intrigue principale et le titre du roman mais c'était une lecture absolument transcendante. Je l'ai fait lire à mon oncle qui a aussi été perturbé et je pense le glisser dans d'autres mains pour savoir si je suis la seule qui a été marqué à ce point par ma lecture.



9 . Le livre que j'ai adoré


> Blacklistée de Cole Gibsen.

J'ai dû vous saouler pendant des jours et des jours avec ce roman mais BORDEL, quelle claque !

On se trouve dans du young adult et il est question de harcèlement scolaire. On y voit comment l'une des filles plutôt populaires et bien aimé de tous se retrouve trahie par les siens qui vont finir par la laisser tomber. Regan va devoir alors faire face au harcèlement de ses camarades ainsi que ceux qui la retrouvent sur le net. On suit en parallèle quelle vie stricte elle s'impose à cause de sa mère qui s'est lancée dans la politique et veut que sa fille soit un modèle de perfection.

Certains ont trouvé la romance trop évidente et prenante.
Pour ma part, je n'ai pas l'impression qu'il était question de romance. Certes, il y a du flirt mais avant ça, on suit surtout le malheur de Regan et toutes les stratégies qu'elle essaye de mettre en place pour échapper à ses harceleurs.

Il y a aussi une belle leçon de morale à tirer. J'avais déjà un coup de coeur pour ce livre en le lisant mais la fin m'a achevé. Je ne citerai pas le passage de peur de vous spoiler mais il y est question non pas de tolérence, de paix ou d'amour. Regan est juste réaliste : Elle explique qu'on a un "Devoir de mémoire" tout en sachant qu'on ne tire jamais complètement de leçons de nos erreurs et que le harcèlement continuera de sévir dans les écoles. Et si ce n'est plus son cas, il y aura toujours un endroit, un élève, qui sera harcelé.

Ce n'est pas un happy ending, pas de baisers échangés et de meilleures amies pour la vie mais c'est ce que j'attendais d'un roman qui traite d'un sujet si sérieux qui commence juste à émerger alors qu'il dure depuis toujours.



10. Le livre que je conseille à tout le monde


> Vous n'avez pas pu passer à côté de ce livre car vraiment, je gonfle tout le monde pour le lire. A mes yeux, c'est une perle et je le place à la même hauteur que Qui es-tu Alaska de John Green, tout en ne l'ajoutant pas à ma liste de "livres préférés" étant donné que je ne l'ai lu qu'une fois et que j'attends qu'il mûrisse encore dans mon esprit.

J'ai tout vécu avec Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven.
Cela va paraître élogieux mais honnêtement, je ne peux que dire ça. Je suis douée pour parler de choses que je n'aime pas mais les mots me manquent quand je dois mentionner celles que j'adore. Ce livre ne fait pas exception à la règle - d'autant que je sais que je n'arriverai jamais à être claire dans mes explications.

Alors, ne retenez qu'une chose :

Faites-moi confiance et lisez ce bouquin !




11. Le livre qui résonnera toujours en moi


> Comment ne pas mentionner Le livre des Baltimore de Joël Dicker ?

Il était une fois, moi qui était à un dîner quand les parents d'une amie me conseillèrent un roman...
Elle : Vraiment, tu ne connais pas "La vérité sur l'affaire Harry Québert" ? Tu devrais le lire !
Lui : Et sa suite est toute aussi bien ! Je te les prête, si tu veux ! Tu dois les lire !
Moi : *la fille faible qui se les procure en librairie une semaine plus tard*


Ca s'est vraiment passé comme ça et si j'ai adoré le premier "tome" de ce diptyque, j'ai aimé à la folie Le livre des Baltimore.


On retrouve le personnage de Marcus mais cette fois, il n'enquête pas sur son ancien professeur pour tenter de l'innocenter. On ne revient qu'en partie sur sa jeunesse et son ambition de devenir le meilleur, ou écrivain. Voire les deux. Ici, on suit l'autre versant de Marcus : Son nom de famille. On apprend qu'il existe deux "familles" Goldman mais que si Marcus est un Montclair, il aurait rêvé faire partie de la famille de son oncle de Baltimore.

La thématique est assez simple : La famille. On retrouve ce que nous avons tous chez nous ou plutôt, ce qui nous manque parfois. On se retrouve dans les personnages, on s'ignore. On s'aime, on se déteste. Tantôt, on est gêné de comprendre ce que peut ressentir Marcus et à d'autres moments, on se retrouve étrangement dans son personnage et on ne sait plus quoi y penser. Mais au final, on en tire une belle leçon. On ne sait jamais ce qui se passe dans la maison d'à côté et non, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Il n'y a que différents points de vue et au milieu, une vérité qui ne peut être que personnelle à chacun.

Dire que j'ai aimé ce roman serait un euphémisme !

Je ne le conseille pas à tous car je sais qu'il ne plaira pas à tout le monde de part son rythme lent qui retrace la vie de Marcus et ses cousins, les alternances passé-présent mais aussi, par la plume (belle et d'origine !) de Joël Dicker.
Pourtant, j'ai éprouvé une joie sans nom quand mon oncle l'a fini et m'a dit qu'il le préférait et que c'était une belle histoire. Je savais qu'il saurait apprécier ce livre à sa juste valeur et ça a été le cas.

Et si je souhaite du succès à son auteur, je suis déçue de l’engouement suscité à Harry Québert.

Certes, c'est un très bon roman mais j'aimerais tant que les gens s'intéressent à Joël Dicket et remarque que dans sa bibliographie composée de trois livres, Le livre des Baltimore est là et renferme une perle.




Je pense que vous allez vous demander pourquoi je n'ai pas mis ce nombre plus tôt mais pour moi, il n'est pas forcément important. J'ai dépassé la barre des 100 livres lus cette année et oui, j'en suis fière car j'ai entrepris/réussi peu de choses cette année mais mon "défi" de lire plus et de tout est atteint !
Néanmoins, si on y regarde de plus près, on remarque souvent que les gens qui lisent beaucoup regroupent les bandes dessinés, mangas, la jeunesse... Et on sait combien il est rapide et "facile" de lire tout ça ! Alors, un chiffre n'est qu'un chiffre.

OUI, j'ai lu ENORMEMENT. C'est à la fois admirable, impressionnant et terrifiant. Ai-je une vie à côté ? Oui. Est-ce que je referais la même chose l'an prochain ? Ce n'est pas mon but.

J'écris cet article le 26 décembre mais mon objectif pour 2018 est simple : Dépasser le cap des 50 livres dans l'année pour maintenir un certain rythme mais SURTOUT, je veux lire DE TOUT ! J'adore le young adult car il réunit tous les genres (notons que Hunger Games est de la SF, Nos étoiles contraires du contemporains et La passe-miroir de la fantasy) ainsi que le contemporain mais cette année, j'ai réalisé que j'aimais la fantasy, qu'un thriller de temps en temps me faisait du bien et que non, la romance n'était pas un truc réservée aux ménopausées en manque d'amour.


Alors, avec ce re-nouveau, vous pourrez toujours me retrouver sur Twitter pour me suivre dans mes péripéties, sur Instagram (en stories) pour tout ce qui va être racontage de vie et lecture et prochainement, sur Youtube pour mes aventures dans l'écriture.


Avec un peu d'avance, je vous souhaite une bonne année 2018 !
et on se retrouve tout bientôt sur le blog !


samedi 16 décembre 2017

Booktube et ses auteurs.

Salut les gars !


Je voulais vous faire un article consacré à deux lectures marquantes de part leur point commun. Il ne s'agit ni du genre, ni des personnages. Ici, je parle des autrices de ses romans : Deux Booktubeuses et pas des moindres : Lili bouquine et Nine Gorman.


Je vous avoue que j'avais de vrais à priori sur les livres publiés grâce à leur notoriété sur Youtube. Cependant, j'avais suivi l'évolution du roman de Lili via ses vlogs et j'avais hâte de découvrir le contenu de son histoire. Je pensais la retrouver sur le net mais je l'ai découverte via la maison d'édition du Chat Noir.

Ensuite, j'ai vu qu'Albin Michel publiait la fiction Wattpad de Nine et avec l'opération communication incroyable, je vous avoue que le terme de légitimité s'est imposé à moi. Je n'arrivais pas à être objective car je trouvais que les maisons d'édition ne devaient pas profiter du net pour trouver des talents. Et après avoir lu ce livre, je me suis demandé :

Pourquoi pas ?


J'ai lu les deux romans avec ces mêmes à priori que les deux auteurs ont balayé avec leurs mots. Je vous livre donc mon avis sur ces deux romans (bien différents) qui m'ont toutefois conquise à leur façon.




Le souffle de Midas (tome un) ; Alison Germain


On suit ici Louise qui, alors qu'elle rentrait du travail, est alertée par des cris. Elle trouve alors le corps d'une femme mutilée, mourante. Elle tente de lui venir en aide mais bientôt, la femme l'embrasse et Louise perd connaissance. A son réveil, de la poudre d'or est retrouvé un peu partout sur elle et quand elle parle de ce qui lui est arrivé à l'hôpital, on croit surtout qu'elle est encore sous le choc et qu'elle n'a pas vécu tout ça.


Ce livre est addictif ! Je ne lui ai trouvé aucune longueur. Le seul défaut, c'est le vocabulaire un peu pompeux de l'auteur, surtout au début du roman. On sent que c'est un premier roman et qu'elle a voulu faire de jolies phrases pour enjoliver les situations. Au fil des pages, le vocabulaire se simplifie un peu et on retrouve la douceur de quelques descriptions bien faites et d'un langage plus courant.
J'ai ADORE les références qu'on retrouve dans ce livre. Que ce soit des films (tel que Harry Potter), des séries (clin d'oeil à The walking dead ou encore Charmed) mais aussi des livres (dont Le seigneur des anneaux), on sent qu'Alison est jeune et a pris un malin plaisir à nous semer ici et là des indices de ses oeuvres favorites. Personnellement, j'ai bien ri en cherchant les références ou en me roulant sur mon canapé quand Louise et Angus se lancent des piques ou des remarques bien placées pour embêter l'autre.

Je pense d'ailleurs que les personnages sont le point central de l'histoire. On est dans un premier tome alors, l'univers met du temps à s'installer. Il s'agit de fantastique, pas de fantasy, donc on retrouve un monde qu'on connait et des références à la mythologie. C'est plaisant et bien abordé mais oui, ça reste léger pour se faire un avis concret dessus. Je réserve mon avis sur l'univers quand le second tome sera écrit et publié. Pour l'heure, ce sont les personnages qui portent l'histoire et ils la portent
parfaitement !
On retrouve une Louise tantôt réservée, tantôt sur la défensive où elle n'hésite pas à sortir les griffes. On sent cette ambivalence entre la force de cette femme en devenir et sa peur de l'avenir avec ce pouvoir qu'elle ne maîtrise pas encore (et ça laisse présager tellement pour l'avenir !). Pour ce qui est d'Angus... Un peu caricaturale, certes. On retrouve ce qu'on aime dans les personnages masculins (le corps parfait, la gueule d'ange, le rôle de protecteur...) mais ça marche ! On s'attache à Angus (et oui, on fantasme aussi sur lui, avouons-le).

J'ai ADORE ma lecture mais je me retiens de mettre la notion de "coup de coeur" car je me réserve pour le second tome de cette saga. Il me manque encore l'approfondissement de cet univers, découvrir de nouvelles créatures, un monde complètement enchanté ancré dans la réalité, mais j'ai hâte. Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu autant d'impatience pour lire un second tome ! Je sais qu'il n'est pas prévu pour tout de suite mais je suis certaine de me le procurer dès qu'il sera disponible.



Le pacte d'Emma (tome un) ; Nine Gorman


Je commence à nouveau par le résumé. On retrouve ici la jeune Emma qui vit à New York avec son frère qui tente de la préserver puisqu'Emma est atteinte d'une maladie rare et incurable et surtout, dégénérative. Sa vie va être bouleversée quand elle va faire la rencontre d'Andrew, ce beau milliardaire qui gère l'Anderson corporation, avec son frère.

On ne va pas se le cacher : C'était une lecture agréable mais je n'ai pas été transcendée.
D'abord, je pense qu'en lisant mon résumé (ou celui des autres), vous ferez le rapprochement avec plusieurs histoires. Pour ma part, j'ai retrouvé le côté "milliardaire surpuissant et imbu de lui-même" de 50 shades of Grey. Le côté vampirique et pseudo triangle amoureux s’apparenterait à Twilight et le tout pourrait correspondre à des centaines d'ouvrages qui sortent chaque année.

Mais si Nine a été publiée, c'est que le procédé fonctionne. Me concernant, j'ai trouvé ce récit addictif. Je l'ai débuté dans la nuit en me disant que j'en lirai une vingtaine de pages. Je me suis retrouvée embarquer dans l'univers et ne me suis arrêtée qu'à la moitié, lors d'un creux. Avant ça, je pensais même m'endormir dessus ou le dévorer pendant une partie de la nuit. Malheureusement, je reproche ce côté "addictif" au roman car il m'a fait penser à l'époque où j'enfilais les fanfictions de cinquante chapitres en une nuit car il y avait toujours un rebondissement, une phrase pleine de suspens...

Et c'est en ça, que j'ai ressenti une gêne : Le côté fanfiction.
Clairement, le roman n'en est pas un. On retrouve tous les codes des fictions et cela m'a gêné car même en lisant After, je n'avais pas cette impression d'identification à l'héroïne tout en me disant que c'est bien trop gros pour qu'on y croit.
J'étais au milieu de ce récit, à aimer moi aussi la littérature, à comprendre les nombreuses références en tout genre d'Emma et à me prendre d'amitié avec un chanteur de rock, mais pas dans le côté rationnel de la chose. On va me dire que c'est le principe du fantastique, n'est-ce pas ? Oui, mais la magie du fantastique, c'est la crédibilité. Là, c'était too much.

Malgré tout, comme dans une fiction, je veux savoir la suite. Je n'ai pas revendu ce premier tome et j'hésite franchement à le faire. Parce que d'une part, je n'ai pas été une adoratrice du Pacte d'Emma mais à côté de ça, je pourrais très bien le relire dans quelques années, quand je serais nostalgique des fictions et de ce que cela impliquait. Et oui, j'aimerais connaître la suite car je suis prise dans cette spirale infernale.


En résumé, ce roman ne m'aura pas profondément marqué. J'aimais l'idée de base de Nine (la nana malade qui tient un journal car elle sait qu'elle perd la tête) mais très vite, on tombe dans les clichés voire plus, une sorte de caricature et c'est dommage. Je reste persuadée que tout n'a pas été écrit sur les vampires et qu'on peut encore tomber amoureux d'un personnage masculin sans qu'il ait besoin d'être un connard égoïste qui a eu le coeur brisé et qui se blinde pour ne pas ressentir ça à nouveau.
Bref ! J'attends d'être surprise avec le deuxième tome qui, j'espère, sera pour bientôt étant donné tout le tapage médiatique qu'on a subi avec la parution du premier. Si on nous promet "LA" saga, je ne veux pas attendre trois ans entre chaque tome alors que l'écriture ne relève pas de celle d'un roman, à mon sens.

jeudi 14 décembre 2017

Annonce.


Hey guys !


Je reviens aujourd'hui pour vous faire une annonce (qui ne devrait pas franchement vous surprendre si vous me suivez sur Instagram ou Twitter). Elle ne concerne pas complètement les livres et le blog mais je tenais à vous prévenir quoiqu'il arrive.


Je me lance sur Youtube !


Non, pas entant que booktubeuse. Je n'ai pas l'intention de parler de mes lectures sur ma future chaîne mais j'aimerai y parler d'écriture. Je trouve que les chaînes dédiées à l'écriture sont rares (voire quasi inexistantes) ou alors, sont gérées par des auteurs "confirmés" qui ont ce recul et cette expérience qui personnellement, ne m'apporte pas ce que je veux - à savoir comment on travaille sur un manuscrit, combien il est difficile de s'affirmer entant qu'auteur et gérer sa vie privée, professionnelle et créative.

Je parlerai de légitimité dans une vidéo dédiée mais comme me l'a rappelé Anaïs : "Tu crois qu'Enjoy Phoenix s'est posée la question ?" et il est clair que NON. Elle aimait le make-up, elle avait deux-trois bases et elle s'est lancée sans se demander si, entant que lycéenne, elle pouvait le faire alors qu'elle n'avait pas suivi de cours dédiés etc. Alors, à mon tour, je me suis dit "Pourquoi pas ?"


Je pourrais aussi y consacrer des vidéos booktube mais très franchement, je veux une chaîne sur laquelle je puisse surtout blablater et m'épanouir et je sens que je ne pourrais le faire qu'avec l'écriture. J'ai déjà travaillé sur plusieurs thématiques pour savoir si j'allais avoir assez de contenu et clairement, c'est le cas.

J'ai aussi eu le doute lié au fait que je suis une femme et que dans cette société, on est davantage pointé du doigt et il faut assumer de se montrer "au grand jour" (je ne prétends pas avoir des milliers d'abonnés -loin de là- mais on est susceptible de me voir à l'écran et il faut savoir gérer le regard de son entourage et leur opinion, et l'idée que des inconnus vont nous voir). J'avais aussi peur des remarques négatives non pas sur le contenu mais sur la forme avec moi. Devoir faire du montage pendant des heures en ne voyant que ma tête, il fallait que je me fasse à l'idée.


La question des moyens techniques s'est aussi posée. Personnellement, je ne possède pas d'appareils photos et depuis que mon ordinateur m'a lâché il y a un an, je ne passe que par mon notebook. C'est un ordinateur idéal pour faire de la bureautique et 2-3 recherches sur le net mais ça reste très léger (notamment car la mémoire est limitée). J'aime l'idée que ce pc ne soit dédiée presque qu'à l'écriture. Je ne veux pas qu'il devienne un ordinateur multifonction MAIS mon père m'a proposé de faire réparer mon ancien ordinateur et quand ce sera fait, je pourrais avoir accès à un vrai logiciel de montage et donc, j'aurai la possibilité de faire quelque chose de correct (bien que j'ai beaucoup à apprendre sur le sujet !)
Pour ce qui est du filmage, j'hésite encore. Je pense que mes premières vidéos seront (malheureusement) filmées avec mon téléphone mais par la suite, j'aurais un appareil adapté.


Mais alors, quand vais-je me lancer ?


Il faudra encore attendre (hélas !). Je pourrais commencer en Janvier mais je déteste l'idée de "je prends des bonnes résolutions que je tiendrais un mois". Je préfère me laisser de la marge et ne débuter que fin mars-début avril.
Je serais en vacances en Mars à Paris alors, peut-être aurez-vous le droit à un Vlog spécial car je vais pas mal bouger pendant ma semaine dans la capitale mais à mon retour, je voudrais vraiment me dire "Ca y est, tu es prête, lance-toi !"

Pour le moment, vous pouvez toujours retrouver mon racontage de vie (livresque, écriture ou autre) sur Twitter et Instagram.

Je sais que j'ai pris un peu de distance avec mon blog ces derniers temps mais c'est surtout car j'essaye de garder un contenu moins dense mais plus conscrit. J'ai aussi changé la configuration du blog et son habillage. Je suis encore en train de travailler dessus mais entre mes problèmes personnels et la reprise du travail, ce n'est pas simple de s'y retrouver.
Sachez qu'avec l'arrivée de Noël, vous risquez d'avoir plusieurs articles postés de manière aléatoire et je m'en excuse d'avance.

Sur ce, j'espère que ces quelques explications vous ont permis de comprendre ma démarche et ce qui va suivre.
Je vous embrasse et à bientôt,
Pauline.

samedi 25 novembre 2017

Coup de coeur et Colleen Hoover.


Coucou les gars,


Vous devez croire que je ne lis que du Colleen Hoover ces derniers temps mais maintenant que j'ai lu la quasi-totalité de ses romans, je devrais me calmer. Pour tout vous dire, c'est ce roman-ci que je voulais lire avant November 9 mais ma commande a pris un peu de retard donc j'ai fait l'inverse.

Aujourd'hui, je vais donc vous parler de "Jamais plus" ou en anglais "It ends with us".

Quelle claque ! Je vais vous parler du résumé mais je suis obligée de commencer par ce que j'ai ressenti. On m'avait dit que ce roman de Colleen Hoover était différent, pas son meilleur. On m'avait dit qu'il se passait quelque chose à moment du bouquin et qu'à cause de ça, cela le rendait moins réaliste, trop gros. On m'avait dit que je n'aimerai pas et pourtant... Ce livre est un coup de coeur.


Je ne veux pas vous spoiler mais personnellement, on me l'a présenté en me révélant le thème principal de ce livre et c'est ce qui a fait que je le redoutais autant que je voulais en savoir plus.
Ici, il est question de violences conjugales. L'auteur s'est inspirée de l'histoire de sa mère (et de son propre vécu) pour écrire ce récit et c'est ce qui le rend aussi poignant. On retrouve son héroïne, Lily, qui est récemment arrivée à Boston et qui va faire la connaissance de Ryle, un étudiant en médecine. Va se lier une relation particulière entre eux mais Lily reste méfiante, ayant encore en mémoire Atlas, son premier amour, et la relation nocive entre ses parents.


Comme d'habitude : Plus j'aime un livre, moins j'arrive à en parler.
Le problème c'est que si je vous disais précisément ce que j'ai aimé, je vous spoilerai toute l'histoire.


C'est la première fois qu'un roman de Colleen Hoover me bouleverse autant. D'ordinaire, j'aime bien ses romances mais je ne suis pas transcendée. Avec November 9, j'avais ADORE mais il n'y a pas eu cette petite étincelle. Cette fois, en lisant Jamais Plus, j'ai tellement ri puis pleuré, me suis retrouvée dans Lily voire même complètement identifiée à elle alors que je n'ai jamais vécu de telles situations. J'ai été septique quand j'ai découvert que Lily tenait des "journaux intimes" étant adolescente mais une fois que j'ai découvert ce qu'elle y écrivait, j'étais déçue de voir que le récit narratif reprenait.

C'est très bien écrit, parfaitement construit et pour moi, l'introduction du personnage "dérangeant" (pour certains) est nécessaire pour apporter un point de vue extérieur et montrer à Lily qu'elle n'est pas seule. Tout le monde a besoin de cette personne dans sa vie. Je trouve qu'on montre très bien l'évolution d'une relation et ensuite, l'engrenage que sont les violences conjugales. On découvre le passé de Lily, ses méfiances, cette romance qui est si belle et atypique et qui tourne au cauchemar... A moins que Lily exagère et que ce ne soit pas si grave que ça.

Vraiment, on est pris dans un flot d'émotions et quand je posais le livre, j'avais le coeur retourné. Je repensais à Lily, m'inquiétais pour elle, me demandait si elle allait continuer cette relation, si c'était vraiment grave, si elle allait être seule...

A mes yeux, "Jamais plus" est le roman le plus abouti de Colleen Hoover et de loin son meilleur. Ca me donne encore plus envie de découvrir quel sera le prochain livre qu'on aura en France.

lundi 13 novembre 2017

Writing ritual tag.


Hey guys !


J'avoue avoir fait mon gros mouton et copié l'idée de Less tears more ink étant donné que je voulais parler écriture mais que j'avais pour le coup trop d'idées que je n'arrivais pas à structurer et à déterminer laquelle était plus pertinente.

Finalement, j'ai opté pour un tag que je trouvais intéressant car il est question de ses rituels que l'on a quand on écrit. Je me retrouve rarement dans les habitudes des uns et des autres (je ne bois pas de thé, la musique n'est pas une source d'inspiration, je déteste écrire quand je suis entourée...) alors, j'ai voulu à mon tour me livrer et vous parler de ce que je fais quand j'écris.

*


À quel moment de la journée ou de la semaine écris-tu ?


Tout dépend de mon emploi du temps.
Quand je travaillais encore à plein-temps, et maintenant que j'ai repris en mi-temps, j'ai beaucoup de mal à écrire en rentrant du travail. Je fais un travail qui est à la fois physique (aider des personnes âgées lors de transferts, dans les actes de la vie quotidienne...) et mental (les personnes malades, côtoyer la mort, avoir des contraintes d'horaires...). Forcément, quand je rentre après douze de travail, je ne veux que deux choses : Ma douche et mon lit.

Par contre, lorsque je suis en repos, j'ai du temps libre devant moi et je peux écrire quand je veux. J'ai plus tendance à écrire le soir ou dans la nuit. C'était déjà le cas quand j'étais étudiante et étant insomniaque, je me retrouve mieux quand je suis seule chez moi, dans le silence, et que je peux me poser pour écrire.

Maintenant, j'arrive à écrire quand je le souhaite. Je préfère le soir car je suis plus "posée" mais si j'ai envie d'écrire le matin, je le fais facilement. Je déteste seulement être entourée dans ces moments-là ou que je sois interrompue par quelqu'un/quelque chose d'extérieur.


Comment t'isoles-tu du monde extérieur ?


J'ai "la chance" de vivre seule (avec mon chat, mais j'y reviendrai plus tard). Aussi, je suis constamment isolée du monde extérieur car je suis casanière, je vois peu mes amis (qui, pour la plupart, vivent loin de moi) et mon téléphone est toujours en mode vibreur (sachez que je sursaute quand je le mets maladroitement sur mode sonnerie et que j'entends une clochette sonner).

J'ai des troubles de la concentration et d'ordinaire, j'ai beaucoup de mal à me focaliser sur une chose sur le long terme. Avec l'écriture, j'échappe à cette règle.
Quand je décide d'écrire, j'ai cette faculté à oublier le monde pour m’immerger dans mon récit. Je sais que rare sont ceux qui vont comprendre ce que j'explique mais pour ma part, je n'ai pas besoin d'ambiance particulière pour écrire et m'isoler. Je m'isole dès lors que je me plante devant mon écran et que je relis les dernières lignes de mon roman pour m'y replonger. Je planche dessus pendant des heures, je suis dans une sorte de transe et quand j'en sors, je me rends compte que le temps est passé et que la vie a continué son cours alors que j'écrivais.


Comment relis/réécris/revois-tu ce que tu as écrit le jour d'avant ?


Tout simplement : Je ne le fais pas.

Quand je suis en phase d'écriture, je ne fais qu'écrire. Je me laisse porter par mon histoire et je ne réécris qu'une fois que l'histoire est terminée, que je l'ai laissé pauser et que je me sens prête à le reprendre.

La seule fois où je déroge à cette règle, c'est quand j'ai écrit quelque chose qui me dérange profondément. Soit parce que c'est à l'opposé de ce qu'est la trame de mon histoire, que je m'en rends compte et que j'ai envie d'abandonner l'idée tellement je trouve mon début d'histoire mauvais. Soit quand j'ai écrit un chapitre sur un coup de tête, dans la douleur (généralement) et que je réalise que non, ce n'est pas sa place et que je devrais le retirer pour récrire un chapitre cohérent qui ne va pas me créer de "syndrome de la page blanche".

Je ne dis pas ce qui est "bien" ou "pas bien" à faire. Je pars sur le même principe que le Nano mais avec des quotas moins importants et adaptés à ma vie : Ecrire autant que possible, quand je veux, et relire plus tard. Ce n'est qu'un premier jet. Si je le trouve bon sur le moment, je sais fondamentalement qu'il est mauvais et que je vais devoir le retravailler encore et encore, donc je laisse mon perfectionnisme de côté, j'écris l'ensemble de l'histoire et je travaillerai les faiblesses quand tout sera achevé.


Quelle est LA chanson que tu écoutes quand tu manques d'inspiration ?


Je crois que dans ma vie, j'ai des chansons pour à peu près tout. Vraiment. A chaque situation, je peux vous donner le titre d'une chanson/mélodie qui correspond avec le moment et je peux même vous expliquer son origine mais quand il est question d'écriture et de manque d'inspiration, c'est le vide intersidéral.


La musique est partie intégrante de ma vie mais je n'ai jamais écouté une chanson en me disant "elle va me motiver pour ça !" (pardon Papa Roach, vous marchez très bien avec le sport mais pas avec l'écriture).

De manière générale, j'écoute des mélodies au piano, de la musique classique ou des bandes originales de film pour écrire. Ca, c'est le cas dans 80% des cas.
Parfois, j'écoute une chanson qui me donne la pêche et suite à ça, je vais avoir envie d'écrire. Ou encore, dernièrement, je suis tombée en amour pour "New Year's day" de Taylor Swift et cette chanson amène une mélancolie chez moi qui m'inspire. Seulement, elle va m'inspirer un texte sur Noël, sur la solitude ou sur mes propres doutes et non pas la suite de mon roman en cours donc pour cette question, j'utilise mon Joker !


Qu'est-ce que tu fais quand tu es victime du syndrome de la page blanche ?


Je pleure et je me laisse mourir.

Je plaisante ! Plus sérieusement, si je bloque sur une scène, ça veut dire que la scène précédente est mauvaise ou mal placée donc que je dois la modifier pour pouvoir avancer. Ou encore, c'est que je ne suis pas prête à écrire la-dite scène donc j'attends d'être "prête".

Si vraiment je bloque de manière générale, j'ai plusieurs "petit truc". Ce n'est pas dramatique pour moi d'avoir une période où je n'écris pas. J'ai aussi ce genre de "passage à vide" avec la lecture donc je ne m'inquiète pas plus que ça quand je n'écris pas.


Par contre, quand je veux écrire et que je n'y arrive pas, j'ai plusieurs astuces qui me sont très personnelles. Elles ne fonctionnent qu'avec moi car elles correspondent à ce que je recherche dans l'écriture et/ou qui sont liées à mon passé :

- Je lis (souvent, quand je n'écris pas, c'est que j'ai un rythme de lecture soutenu)
- Je regarde des séries (surtout des séries "humoristiques" type Friends, How I met your mother, Malcom... car ça me permet de m'aérer et de me couper avec le reste)
- Je sors (oui, ça arrive très rarement que je quitte mon cocon mais quand je n'arrive plus à me concentrer, ça veut dire que je suis trop isolée et j'ai besoin de voir la "vraie vie")
- Je regarde des vidéos/écouter des podcasts/lire des articles sur l'écriture (il n'y a rien de mieux que voir ce qui se fait ailleurs, de s'en inspirer ou encore, juste d'entendre d'autres passionnés parler de ce que j'aime et m'anime aussi).
- Je lis un passage d'un livre emblématique (non, je ne lis pas Harry Potter mais la rencontre entre Sam et Juliette dans "Sauve-moi" de Guillaume Musso. Ce n'est pas LE roman, mais elle m'a touché et fait rêvé quand je l'ai découverte, il y a des années, et encore maintenant, elle m'inspire quand plus rien n'a fonctionné).



Quels sont tes outils d'écriture ? 


Je commence TOUJOURS sur un carnet. Un par projet. J'ai besoin de noter une idée quand je pense qu'elle aboutira à quelque chose de concret.

J'ai besoin de noter mon idée de base (que je retravaillerai plus tard et qui continuera d'évoluer) et d'annoter des idées, des scènes, le physique de mes personnages... J'ai besoin de poser mes bases sur papier (et ma passion des carnets est assouvie grâce à ce procédé) tout comme j'ai besoin d'avoir mon roman imprimé quand je veux le relire.

Aussi, je ne fais qu'écrire sur l'ordinateur, via Word que j'aime depuis toujours. Je trouve que le logiciel s'est amélioré avec le temps et il reste simple, à la portée de tous, et c'est ce que j'attends quand j'écris : Avoir une jolie police, une mise en page propre, et BEAUCOUP de simplicité car je m'amuserai autrement à faire une mise en page dingue mais je passerai à côté de l'écriture...


Quelle est la seule chose dont tu ne peux pas te débarrasser pendant une session d'écriture ?


Internet.
Je sais qu'en ce moment, c'est la "mode" d'utiliser des logiciels pour se couper du web afin de rester concentré sur son récit mais personnellement, j'ai besoin du net pour écrire.

Oui, je peux être concentrée sur mon roman, être complètement dedans mais si je cherche un synonyme, j'ai besoin du net. Parfois, j'en ai marre de mon chapitre (pour x raisons) et aller traîner sur les réseaux sociaux m'aident à souffler ou encore, à me remotiver.

C'est un choix. Je sais qu'avec le temps, j'ai réussi à m'auto-discipliner et le net m'est devenu essentiel dans mon processus d'écriture alors que, par exemple, il m'arrive d'écrire certains passages sans musique. Ces passages sont minoritaires mais si la musique se termine avant que j'ai terminé ma session d'écriture, je ne la relance pas toujours. Ou encore, je commence à écrire sans musique car je veux à tout prix écrire mon passage et que je n'ai pas envie de "perdre du temps" à chercher la playlist idéal.

A 97% (oui, j'aime les pourcentages aujourd'hui), mes écrits sont tapés en musique mais il m'arrive de faire quelques exceptions ou alors, d'être tellement plongée dans mon récit que j'en oublie jusqu'à la musique. Et ça, ça m'arrive très souvent quand je suis PLEINEMENT dans mon texte. J'en oublie même de manger, boire, d'aller aux toilettes etc.


Comment recharges-tu les batteries pendant une session d'écriture ?


En général, je ne mange pas et ne bois pas pendant l'écriture. Mais quand je bloque sur un passage ou que je me déconnecte de mon écrit, j'adore siroter du thé glacé à la pêche et grignoter des bonbons chocolatés.

Après, c'est vraiment par plaisir car je ne passe jamais des heures d'affilées à écrire, au point où je sois affamée. Il y a aussi un petit plaisir que je m'autorise l'hiver, c'est la tasse de chocolat chaud quand je sais que je vais attaquer une scène toute mignonne et que je veux me mettre dans une ambiance hivernale cocooning !


Quand sais-tu que tu as fini d'écrire ?


Je n'ai plus d'inspiration ? C'est assez simple comme réponse mais quand j'écris, je suis "sous tension". Je suis concentrée, focalisée sur mon récit et ça frôle l'épisode psychotique. J'en oublie tout le reste, je ne suis fixée que sur ce que je fais. Après, je me déconnecte et là, j'entends à nouveau la musique, je vais aller traîner sur le net, regarder si tel ou tel youtubeur a sorti sa vidéo... Et je vais peaufiner mon chapitre en parallèle mais avec plus de "légèreté".

En général, j'écris un chapitre par session d'écriture ou alors, j'écris une scène très intense et j'arrête après pour faire une pause (qui peut durer de dix minutes à quatre heures) avant de reprendre, plus tard. Je déteste laisser poser un chapitre car après, j'ai du mal à ré-attaquer. Je ne suis plus dans l'ambiance et c'est dur de retrouver les sensations que j'éprouvais au moment où j'ai écrit le chapitre. De même que parfois, je finis un chapitre mais je sais comment doit commencer le prochain donc je le commence et me le laisser en suspens (en notant les idées) pour pouvoir le reprendre lors de ma prochaine séance d'écriture.

mercredi 18 octobre 2017

Lecture coup de coeur et leçon de vie.


Hey ya !


Je reviens aujourd'hui avec (encore) un nouvel article sur un livre poignant. Il s'agit de "La lune est à nous" de Cindy Van Wilder

Oui, il s'agit d'un coup de cœur - ce qui lui vaut un article dédié. J'aurais pu le greffer à mes autres lectures mais quand un roman vous bouleverse à ce point, je pense que la moindre des choses, c'est d'écrire un article qui sera sûrement une ode à l'auteur et à ce récit qui m'a mis une claque.


Commençons par le résumé. On retrouve ici deux personnages dont on suit les points de vue un chapitre sur deux. D'abord, Olive qui est noir de peau et grosse (je reviendrais sur ce terme après) et Max (dit "Bouboule", surnom affectueux donné par sa mère) qui est également gros et gay, en plus de ça. Olive tient un compte Instagram où elle y pose naturelle, et elle rencontre un fort succès. Et puis, il y a Bouboule qui vient d'emménager en Belgique suite au divorce de ses parents et qui n'accepte pas trop cette situation...


Je préfère faire un résumé bref car je ne pourrais pas vraiment vous résumé l'histoire car ce récit n'est pas focalisé sur une intrigue. Il y en a plusieurs qui se croisent et s'improvisent au fil des pages mais il y a des thèmes abordés tout du long et mis en scène avec une plume douce et agréable. La façon d'écrire de Cindy Van Wilder est PARFAITE. Tantôt cru dans les propos, tantôt douce et compatissante. Ce livre est truffé d'humour  (belge, qui personnellement me fait mourir de rire. Tantôt, universel auquel on peut tous adhérer). On passe des rires aux larmes ou plutôt, des larmes aux rires. On y retrouve d'ENORMES clins d'œil à la culture du web, des séries, fanfictions, Harry Potter et j'en passe... On retrouve le débat animé des "pains au chocolat"/chocolatine et je vous jure, j'ai pris un fou rire pas possible en découvrant le passage alors que la page d'avant, je pleurais à moitié. Et tout ceci est parfaitement dosé. C'est là la magie de l'auteur. Elle sait mettre de l'humour pour enlever le côté gravissime de certaines situations sans pour autant nous prendre pour idiots.

En réalité, Cindy Van Wilder décrit la vie, dans son roman. Comment lorsqu'un drame arrive à quelqu'un, une autre personne sur Terre vit l'un des plus beaux moments de sa vie. Et rien que pour ça, pour cette idée de la vie très juste, vous devez lire ce bouquin.


Bien sûr, je ne peux pas parler de ce livre sans parler du fond, des débats évoqués, de toutes ces choses qui me rendent dingues dans le monde, de ces inégalités et surtout : Des minorités. Pas simple d'être un être Humain, de nos jours. Pas simple d'être homosexuel, noir, gros, maigre, asiatique et j'en passe. On cherche tous un idéal qui n'existe qu'aux yeux d'une société qui nous rejettera toujours car on est jugé "trop" ou "pas assez".

Parlons-en, justement. Je suis une femme donc déjà, je suis une minorité (alors que les femmes sont majoritaires dans le monde). J'ai été grosse donc je sais ce que c'est, aussi. Je sais ce que c'est d'avoir maigri et qu'on me dise que je suis "trop" maigre maintenant (ce qui n'est pas le cas). Je sais ce que c'est d'avoir des complexes, de chercher à être cette "fille parfaite" que la société aimerait que je sois alors que je ne pourrais jamais avoir une poitrine généreuse (mais pas trop), être grande et mince (mais pas trop), être intelligente mais sans faire de l'ombre et j'en passe...
Aussi, dans ce livre, j'ai réussi à me retrouver sans pour autant avoir l'impression que Cindy écrivait mon autobiographie. J'étais indignée par des situations, des pensées, des paroles, et j'ai réfléchi au cours de ma lecture et ceci est la deuxième raison pour laquelle vous devez lire ce roman.


Les minorités. D'abord, on suit Olive dont ses parents sont morts et qui s'est vu vivre avec son oncle et sa tante. Sa tante qui l'élèvera "comme une blanche", en omettant sa culture et ses origines. Elle sera ronde et oui, j'utilise ce mot car dans notre société, le terme "grosse" est mal vu alors que pour moi, il n'est pas péjoratif. J'ai passé quinze ans de ma vie à être "grosse" et dans ma bouche, il n'était que réalité. C'est le ton indécent et blessant des autres qui a rendu ce mot méchant et dérangeant. Quand quelqu'un est mince, c'est une réalité et on ne se fait pas "insulter" de "sale mince" (je ne parle pas de maigreur ou maintenant, c'est "la mode" de traiter quelqu'un de "sac d'os" etc).

Ensuite, hormis la grosseur du personnage et sa couleur de peau, il y a sa médiatisation. Elle tient un compte très connu sur Instagram et les gens sont globalement bienveillants à son égard jusqu'à un certain incident où Olive se retrouvera lyncher. Aussi bien harcelée sur le web que dans sa vie privée (puisque cette histoire la suivra) et elle devra gérer sur tous les fronts.

On trouve d'ailleurs une héroïne forte au début du bouquin et petit à petit, on va voir les épluchures de sa carapace tomber pour dévoiler une fille plus fragile qu'on croyait et surtout, une héroïne qui veut dénoncer les choses car elle en souffre véritablement sauf que par chance, elle est entourée de ses amis qui l'aident à maintenir le cap. Troisième raison de lire ce livre.


On trouve ensuite Max, dit Bouboule (car les chapitres qui lui sont dédiés cite ce surnom plutôt que son prénom). Alors, Max à "la chance" d'être un homme mais il est gros et gay. Il n'est pas encore sorti du placard et si on pourrait croire qu'il se "victimise", ce n'est pas le cas. On le voit mal dans sa peau, en plein doute, à se plaindre d'être en Belgique et à en vouloir au divorce de ses parents mais il est attachant. Il s'occupe de son petit frère, essaye de s'ouvrir aux autres et surtout, veut s'assumer tel qu'il est - peut-être gros et gay mais un garçon bien.
La question du coming out, de comment le faire, tout le questionnement sur l'orientation sexuelle est parfaitement traité ici. Et si on se trouve dans un roman Young Adult, on ne prend pas les jeunes pour des c*ns mais pour des adultes (ou ados) qui savent comment fonctionne la vie et quels sont les problèmes auxquels ils sont confrontés de nos jours. Quatrième raison de lire ce livre.


Je finirai avec la cinquième raison de lire ce roman (pour ne pas vous spoiler, car il y a des centaines de raisons de lire ce bouquin). Je vais parler du "Dépôt" qui est un centre où des jeunes se retrouvent et partagent leurs passions et leurs différences. Olive fait partie de la bande mais je tenais à citer ce groupe car il est une part importante du récit mais surtout, la question de l'adolescence et de l'amitié est traitée avec une telle justesse et exactitude... C'en est bluffant.

J'ai pleuré en terminant ce roman car b*rdel, en le finissant, je me suis dit que je m'étais prise une énorme claque dans la gue*le et que clairement, j'aurais aimé écrire un livre pareil. J'aurais aimé écrire CE livre avec tout ce qu'il dénonce, aborde, tout en profondeur mais avec une légèreté nécessaire pour ne pas rendre le récit sombre et donneur de leçon.

Pourtant, j'ai reçu une vraie leçon de vie et ce roman va continuer de murir dans mon esprit et grimper dans mon classement de mes livres préférés, toute catégorie comprise...

dimanche 15 octobre 2017

Parlons coup de coeur et douceur.


Coucou les gars !


Je sais, j'enchaîne les articles consacrés qu'à un seul bouquin mais quand un livre me plait vraiment, je ne veux pas qu'il soit noyé dans la masse et qu'il passe au travers des mailles du filet.

Cette fois-ci, on va parler témoignage et poésie avec le livre de Rupi Kaur qui vient de paraître aux éditions Charleston : Lait et miel.


Alors, ce livre est complètement autobiographique. Il s'agit d'un recueil de poèmes composé de quatre parties : souffrir, aimer, rompre et guérir.
A chaque thème, on retrouve les dessins griffonné de Rupi ainsi que des textes, courts ou longs, qui retrace la vie de la poète composée de viols, de déchirements, de blessures mais avec au bout du tunnel, on voit la lumière et elle écrit une ode aux femmes.


J'ai été au début perplexe par cette lecture. Le thème "souffrir" m'a vraiment effrayée car brutal, un peu insensible car Rupi Kaur prend du recul tout en nous plongeant dans sa souffrance de l'instant. Je ne sais pas ce que c'est d'être violée mais l'espace d'un instant, je me suis sentie salie, touchée à mon tour, abusée. C'était dérangeant.

Avec aimer, j'ai décroché. Ce thème ne m'a pas particulièrement parlé. Peut-être n'ai-je jamais vraiment aimé pour ne pas me sentir transit d'amour et pleine de joie, de pétales roses et de licornes enchantées.

Ensuite, on passe à "rompre". Dur, brutal, mais pas comme avec "souffrir". On sent le mal-être, la remise en question, l'obstination à comprendre... Mais en aucun cas je me suis sentie abusée. J'ai eu mal avec la poète car je me revoyais dans certaines situations - en amour, comme en amitié.

Et puis, on finit avec "guérir" et là, c'est l'apothéose ! J'ai repris vie avec ce thème-là. Le mot est fort mais les mots de Rupi Kaur le sont. Ils sont beaux, doux, elle parle aux femmes, à elle-même, à nous, et nous apprend à nous aimer avec notre ventre plat ou notre ventre grassouillet, à aimer nos vergetures, notre cellulite, nos yeux globuleux ou nos autres défauts.


J'ai vraiment ADORE cette dernière partie et c'est ce qui a précipité mon coup de cœur tandis que tout le recueil est une claque qu'on se prend dans la gue*le. Je vous le conseille vivement - en français comme en anglais - car oui, la traduction est excellente et les émotions, réelles.

Livre coup de poing.

George ; Alex Gigo


Je mets rarement des livres à l'honneur mais quand ils sont bons, je trouve important de le souligner et de vous les conseiller tout spécialement. Je me devais de vous parler de ce roman George d'Alex Gigo car s'il n'a pas été un coup de cœur, il a été une merveilleuse lecture et il est, à mon sens, important voire essentiel que tout le monde le lise, à tout âge, peu importe son passé ou ses réflexions.


Il s'agit d'un roman jeunesse publié chez L'école des loisirs. Il est question d'un "garçon" nommé.e "George" mais qui n'a de garçon que le sexe car George est transgenre. Il est une fille dans le corps d'un garçon. On sait qu'il a moins de dix ans et qu'il vit avec sa mère célibataire et son grand frère dont il est plus ou moins proche.
Un jour, George étudie un texte à l'école et elle adore ce récit et en comprend le sens profond, au point d'en pleurer, en totale empathie avec Charlotte, l'araignée du texte. La maitresse annonce alors qu'une pièce de théâtre va avoir lieu à l'école et George est bien décidé à avoir le rôle de Charlotte !


D'abord, je tiens à mentionner la question du transgenre. C'est un thème qu'on aborde un peu plus maintenant mais ça reste rare et on voit souvent des adultes ou alors, le sujet est mal abordé (à mon sens). Là, on suit George que l'auteur appelle "elle" dans le texte. Et il a raison. George s'appelle ainsi car ses parents l'ont décidé et la Nature a fait une erreur en lui donnant un corps de garçon.
Certains diront que le sujet est survolé ou pas abordé de manière profonde car George est enfant mais l'éducation et les mentalités viennent des enfants. Alors, j'aime la simplicité avec laquelle l'auteur nous parle de George comme un petit garçon qui cache des magasines féminins chez lui pour savoir comment se coiffer, se maquiller...

J'aime également l'aspect environnemental. George ne peut pas dire que c'est une fille ; personne ne le comprendrait. Il n'en a pas l'apparence. Et à côté de ça, il est vu comme un petit garçon discret qu'un ancien ami et un autre camarade brutalisent, il n'a qu'une seule amie, ne ressemble pas aux autres garçons (ce qui est normal) et sa mère est un peu dépassée par la situation.


J'ai ADORE cette lecture. C'est du jeunesse mais bien fait. J'aime le fait que George soit naïf et qu'on le suive uniquement le temps de sa pièce de théâtre, qu'on voit le regard des adultes sur la question du genre et oui, il m'a poussé à m'interroger et à me demander si moi aussi, même inconsciemment, je suis transphobe (et oui, je pense l'être en avoir cette tendance sociétale à mettre les gens dans les cases). J'ai aimé qu'on suive cette fille dans son périple pour avoir le droit de jouer une fille et surtout, qu'on la retrouve après, qu'on voit que l'histoire continue, que ses liens avec ses proches changent, qu'elle change à son tour...
Le seul bémol pour moi, c'est justement son aspect jeunesse car il m'a manqué un petit truc. C'est une excellente lecture, je la recommande vraiment à tous mais j'aimerai désormais un roman qui parle du transgenre chez l'adolescent (j'écris actuellement un roman dessus héhé. Cela n'a rien à voir avec ma lecture de "George") et chez l'adulte (opéré ou non). Je veux plus !!!

lundi 6 mars 2017

Never never ; Colleen Hoover et Tarryn Fisher.


Hey folks !

Je suis de retour pour vous parler d'une trilogie que j'ai lu dans le courant du mois de Février. Bon, je dois avouer que j'ai été faible sur ce coup-là car je ne voulais pas lire cette "saga" mais je ne sais pas. J'avais envie de redonner une chance à Colleen Hoover, j'ai vu le premier tome à Cultura, et j'ai finalement craqué. Est-ce que je le regrette ? Non, pas vraiment. Mais je vais vous en parler tout de suite !

Puisque la saga est courte et se découpe en trois tomes, je vais revenir sur chacun d'eux et vous donner un avis bien distinct car les trois romans m'ont fait éprouver trois sensations bien différentes.


Pour ce qui est de l'histoire générale, on retrouve ici Charlie et Silas, un couple de dix-huit ans qui perdent subitement la mémoire. On apprend rapidement que leur histoire battait de l'aile depuis un moment. Silas est passionné de photos et a des parents plutôt riches. Charlie avait la même situation familiale jusqu'à ce que son père soit inculpé pour détournement de fonds et que sa famille perde tout.


Je sais, ce résumé n'est pas très explicite mais je ne veux pas prendre le risque de vous spoiler. Aussi, mon avis général sera plutôt court. Ce que j'ai adoré dans ce premier temps, c'est la romance entre les deux personnages principaux. Si le personnage de Charlie ne pas spécialement plu, j'ai adoré Silas et son tempérament calme.
Ici, on suit Silas et Charlie qui tentent de comprendre qui ils sont mais surtout, pourquoi ils ont perdu la mémoire à cet instant précis. Bien sûr, on imagine nous-mêmes des scénarios incroyables. J'ai pensé au pire, tenté des théories impossibles mais à la fin du premier du tome, on n'a pas avancé à ce niveau-là. Le roman fait moins de deux cent pages et pourtant, c'est le plus long des trois. Il et surtout introductif, nous permettant de mettre en place l'intrigue, le côté fantastique des faits.
Personnellement, ce tome un a été mon préféré car on a une romance mignonne qui n'en est pas vraiment une puisque les souvenirs échappes aux protagonistes. J'ai mis la note maximale sur Goodreads car je ne lui ai trouvé aucun défaut. Néanmoins, je n'ai pas non plus trouvé ce "petit truc en plus" qui aurait pu déclencher un coup de coeur.
Je note également qu'il s'agit d'une écriture à quatre mains et si je connais la plume de Colleen Hoover, j'ai été incapable de dissocier les plumes des deux auteurs.

Avec le second tome, le rythme a été plus soutenu et j'ai l'impression d'être dans un thriller. Oui car à la fin du tome un, j'ai su qu'il me fallait le tome deux et j'en ai profité pour avoir le troisième sous le coude. Et j'ai bien fait !
Le rythme est plus rapide dans le deuxième tome, comme je le disais. La romance s'efface complètement pour se concentrer sur les événements à proprement parlé. On avait une série d'actions, peu de ressentit et personnellement, si cela ne m'a pas dérangé à apprécier le bouquin, j'ai toutefois eu l'impression que je lisais une autre histoire - complètement différente. Cela ne m'a pas déplu mais je tiens à vous le mentionner, si vous comptiez le lire à votre tour.

Et le pire, c'est qu'à la fin du deuxième tome, j'ai eu un mauvais pressentiment en me disant que le troisième tome ne me plaira pas. Et non, effectivement, ce tome final ne m'a pas plu. J'étais prête à ce que cette saga dans la totalité soit un coup de coeur mais ce troisième tome a été une déception sans nom. D'un coup, il y a eu un retournement de situation complètement rocambolesque, le rythme se ralentit et on ne comprend pas où nous emmènent les auteurs. Et quand on a la révélation de leur amnésie, on est là "WTF ?!?!" car cela n'a ni queue, ni tête. Vraiment.

Peut-être que si j'avais eu quinze ans, j'aurais trouvé cela adorable et mignon. Même à mon âge, j'aurais pu aimer le fait que la fin soit fantastique, que le Destin se mêle à tout cela mais en fait, le troisième tome est si brouillon, négligé, que je n'ai pas pu me dire "c'est la fin qu'il fallait".

 Et puis franchement, je tenais à pousser un coup de gue*le contre Hugo roman. Parce que bon, les trois tomes de Never never nous reviennent à presque 34€ alors que le total de pages s'élèvent à quoi ? 400 pages ? Certes, les couvertures sont mignonnes mais cela ne justifie absolument pas son prix.


Pour résumé, cette saga est une romance mignonne mais qui perd de son intensité et de son réalisme avec le troisième et dernier tome. C'est dommage. Pour autant, je vous la recommande fortement. Ces romans me réconcilient un peu avec Colleen Hoover. Je vous conseille par contre de vous la procurer en occasion à cause du prix exorbitant.

vendredi 3 mars 2017

Merci Marissa Meyer !


Hey guys !

Aujourd'hui, je suis triste. Je viens de terminer la célèbre saga de Marissa Meyer : Les chroniques lunaires. Et forcément, je me suis dis que ce dernier tome, Winter, méritait bien un article pour lui seul.
Forcément, il s'agit d'un dernier tome donc je ne peux pas vous en parler sans vous spoiler alors, je me suis dis que j'allais vous donner Cinq bonnes raisons de vous attaquer à cette saga et je commence tout de suite.


1. L'univers.
Je ne suis pas une fan de science-fiction. Je n'en ai presque jamais lu et la seule saga que je connais vraiment, ce serait Star Wars. Donc oui, quand je dis que la science-fiction des Chroniques lunaires est excellente, je ne peux me référencer qu'aux films de George Lucas.
Ici, il s'agit d'une dystopie qui se passe dans un futur assez lointain. Nous savons seulement que la Quatrième Guerre Mondiale a pris fin il y a 100 ans, que la Terre est divisée en plusieurs communautés mais qui vivent en paix alors que la vie sur la Lune existe avec une population qui n'est pas humaine. On retrouve donc des Lunaires qui ont un pouvoir particulier nommé "magnétisme" - ils peuvent contrôler l'esprit des humains et peuvent se métamorphoser, l'illusion parfaite. Mais sur Terre, on retrouve aussi des droïdes, des cyborgs... Mais qui sont considérés comme des esclaves. Il y aussi de grandes avancées technologiques et presque tous les humains sont dotés de mini-cran, une sorte de tablette qui peut tout faire (un assez à internet au début, en quelque sorte).
Donc oui, si je devais vous parler de cette saga pour la conseiller, je mettrai en avant l'imagination incroyable de Marissa Meyer qui a réussi à créer tout un univers avec ses aspects politiques, ses habitants et toute ce côté historique qu'elle met sous silence (puisqu'on ne sait pas les causes de ses Guerres Mondiales) mais qui, pourtant, reste plausible car on est vraiment dans un futur lointain avec une autre ère et tout ce qui l'accompagne. On retrouve encore certains pays (comme la France) et des continents actuels mais on voit que la vie est différente.


2. La réécriture de conte.
Quand j'ai connu cette saga, les gens disaient toujours "Cinder, c'est la réécriture de conte de Cendrillon" et ils commençaient à parler de son pied mécanique qu'elle égare le jour du bal... Pour ma part, je ne trouve pas ça "juste" de résumer cette saga ainsi. Je suis plutôt contre le terme "réécriture" justement car pour moi, on n'a pas une énième version de Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge etc. Je préfère dire que Marissa Meyer s'est inspirée de quelques éléments qu'elle a transposé dans son univers dingue.
Car clairement. Cinder est Cendrillon car elle égare son pied mécanique et qu'elle vit avec une "belle-famille" qui la traite comme une esclave ; Scarlet est Le Petit Chaperon Rouge car elle sort avec Loup, qu'elle est proche de sa grand-mère et qu'elle porte un pull à capuche rouge ; Cress est Raiponce à cause de ses cheveux longs et le fait qu'elle ait vécu une grande partie de sa vie dans un satellite ; Quant à Winter, on retrouve Blanche-Neige à cause de la Reine Levana et de son penchant pour les pommes d'amour.
Je trouve cela plutôt léger pour parler véritablement de "réécriture de contes". Je n'en avais jamais lu jusqu'à présent et j'avais longtemps hésité à lire Cinder à cause de cela justement. Donc si vous êtes comme moi et avez peur d'être déçue : Ne vous inquiétez pas, je suis sûre que vous allez adorer. 


3. Les personnages.
Ce troisième point va un peu ressembler au point précédent mais je suis obligée de le souligner. Car si on retrouve des personnages inspirés de conte, on va plus loin avec cette saga. Perso, je ne connais que très peu les contes originaux. Je me suis surtout référencer aux versions enfant qu'on a pu me lire quand j'étais petite ou alors, aux Disney (surtout pour Cress, d'ailleurs). Mais voilà, si cette histoire fonctionne, c'est grâce à ses héroïnes. Et ses héros, vous me direz.
Et je ne peux pas vous parler de cette saga sans m'attarder sur chaque personnage à commencer par Cinder, celle avec qui tout a commencé.
Cinder, c'est une cyborg qui se retrouve à vivre avec une femme horrible qui la traite comme son esclave depuis la mort de son mari qui avait justement ramené Cinder à la maison. Et cette femme a deux filles. L'une, horrible. L'autre, adorable. Cinder a aussi un droïde comme amie, une "fille" appelée Iko qui aimerait être une humaine (d'ailleurs, sous certains aspects, j'ai eu l'impression de voir Ariel, la Petite Sirène). Et Cinder est un personnage si attachant... Elle est fidèle et vraiment gentille. C'est une travailleuse et elle défend les causes nobles et justes. Malgré elle, elle doit mener le groupe mais on voit que si elle parvient à sa mission, ce n'est pas un rôle qu'elle aime jouer malgré la confiance qu'elle gagne au fil des tomes. Je l'ai préféré au début de la saga, quand son rôle était minime, mais elle reste le genre d'héroïne que j'apprécie énormément - surtout dans le genre dystopique.
Je me dois de mentionner l'Empereur Kaito aussi. Ah, Kai... Je suis tombée sous son charme dès que je l'ai vu. Il est très humain et humble. Son rôle est plutôt minime dans cette saga finalement car ici, les femmes sont mises à l'honneur. Pourtant, l'histoire n'aurait jamais pu fonctionner sans lui et ça a été un plaisir de le voir s'affirmer au gré des tomes.

Parlons ensuite de Scarlet avec ses cheveux roux et son beau Loup, un mutant. Au début, j'aimais beaucoup la naïveté de Scarlet et sa réserve car elle vivait en France, à l'abris de tout malheur. Bon, elle n'était pas si innocente mais j'avais ce ressentit là. Et une fois qu'elle a été confrontée à l'adversité, j'ai découvert une Scarlet complètement badass avec un caractère fort, une langue bien pendue et un amour incroyable pour Loup. Loup, qui est donc une créature lunaire un peu particulière mais qui devient un amour quand il est avec Scarlet. Si vous aimez le loups-garous et tout le côté alpha/omega, vous allez adorer cette romance et ces personnages.

On arrive au troisième tome et Cress apparaît. Et je ne vais pas pouvoir être rationnelle car je suis tombée amoureuse de ce personnage, cette petite nenette qui a peur de tout et rêve de toutes ces choses vu sur les écrans. Cress et son adoration pour Thorne, un Capitaine fugitif qui a inventé des bobards pour séduire les femmes.
C'est un duo très spécial mais je suis tombée en amour pour eux. Pour la douceur et la naïveté de Cress et le côté Don Juan et plein d'humour de Thorne. Il est plein d'autodérision et oh la la, je l'aime tellement ! Je sais, on dirait une gamine de douze ans qui parle mais confrontez-vous à ces deux-là et vous saurez de quoi je parle.

Et enfin, il y a Winter, la belle-fille de la Reine Levana. Winter, qui est folle, car elle renonce à se servir de son pouvoir lunaire. Winter, dont la mère est morte en lui donnant naissance. Winter, qui est magnifique et qui est donc jalousée de la Reine qui était marié avec son père avant qu'il ne meurt. Winter, qui a pour meilleur ami un garde, Jacin, qui la protège de tout depuis toujours et qui sont fous amoureux l'un de l'autre sans véritablement le dire car ils savent que rien ne pourra se passer entre eux.
Winter, c'est la douceur de cette saga. Forcément, elle est tarée donc elle fait un peu peur parfois mais moi, j'ai adoré ce petit bout de femme qui parle aux animaux, qui croit que les gens méritent tout l'amour possible et qui pourrait céder le monde à Jacin, si c'est ce qu'il désirait.

Il y a aussi un Préquel qui lui ait dédié donc je me dois de vous parler de "la méchante" de cette histoire : Levana. En fait, jusqu'au tome trois, je me disais que Levana n'était peut-être pas une vraie méchante mais en lisant le petit tome qui lui est dédié, je ne savais plus quoi en penser. Car les gens ne sont pas que bons ou mauvais. Et c'est le cas de Levana. Elle avait une soeur horrible, des parents qui n'étaient pas mieux donc forcément, elle a été pareille au cours de sa vie.
 En fait, Levana, je me la représente surtout comme une enfant qui a eu beaucoup de pouvoirs trop tôt et qui, toute sa vie, a cherché à acheter l'amour des gens en inspirant la crainte. Elle a été défigurée par sa propre soeur et après ça, elle a recherché la beauté à tout prix. Après, elle a voulu l'amour d'un homme mais puisque celui-ci n'était pas partagé, elle a passé le reste de sa vie à être malheureuse et a tâché de régner sur la Lune avec application, même si sa méthode n'était pas la bonne.


4. Les points de vue.
Je ne savais pas vraiment comment nommer ce quatrième point mais je voulais revenir un instant sur les différents tomes de la saga (quatre et un préquel). J'ai déjà expliqué que chaque tome concernait une nouvelle héroïne mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'on n'oublie pas un personnage lorsqu'on passe au tome suivant.
Par exemple, avec Scarlet, on retrouve toujours Cinder car elle est le personnage principal de cette série. Ou encore, dans Winter, on suit TOUS les personnages rencontrés auparavant. Seul le préquel sur Levana est différent car on ne la suit qu'elle. Bien sûr, l'action se passe dans le passé et c'est pour montrer comment la Reine est devenue ce qu'elle est dans la saga actuelle.
Le point de vue est omniscient et à chaque chapitre, on suit un personnage et son intrigue. Parfois, on suit un personnage sur plusieurs chapitres et à d'autres moments, on va avoir un chapitre sur Cinder, un autre sur Loup, encore un sur Cress et ainsi de suite.


5. La plume de Marissa Meyer.
Je n'en avais pas encore parlé mais je pense finir sur ce dernier point : La plume de l'auteur.
Certes, je l'ai lu en VF donc je ne peux pas véritablement me rendre compte de sa façon d'écrire. Quoiqu'il en soit, si vous voulez vous lancer en VO, j'espère pour vous que votre niveau d'anglais est bon car l'écriture de Marissa Meyer n'est pas simpliste et les termes spécifiques sont nombreux. Le vocabulaire est riche en termes techniques surtout et c'est là qu'on voit le travail dingue qu'a fourni l'auteur.
Franchement, je suis admirative de tout le travail qu'elle a dû fournir et de l'imagination dingue qu'elle a eu. Déjà, le côté "réécriture" de contes. Ensuite, la dystopie. Et enfin, le côté SF. Humainement, je ne pensais pas que cela était possible et si je pouvais un jour la rencontrer, je la remercierai de tout mon coeur pour cette saga chouchou. Chaque tome a été un coup de coeur (hormis Levana mais c'était à cause de la construction du récit et les nombreux allés dans le futur - un rythme dans lequel je ne me retrouvais pas mais le tome m'a été nécessaire cependant) et je crois qu'avec The Mortal Instruments, cette saga est ma préférée.
Je ne peux pas comparer Harry Potter avec car je l'ai toujours mise hors concours. J'ai grandi avec HP et puis, maintenant, il y a eu les films, les produits dérivés, tout cet univers... Honnêtement, il y a tellement d'éléments avec HP qu'on dirait que les sorciers existent vraiment et que nous, nous sommes des moldus qui admirons ces sorciers.


Mais oui, pour ce qui est des Chroniques lunaires, j'aime cette saga d'amour et malgré les grosses briques que représentent ces livres, je me ferai un plaisir de les relire (et je ne suis pas quelqu'un qui aime les relectures - c'est pour dire !). Je recommande vraiment cette saga à tous et j'espère du fond du coeur que vous pourrez l'apprécier autant que moi. Et pour ma part, un tatouage associé à l'univers de Marissa Meyer devrait rejoindre ma collection prochainement pour que jamais je n'oublie tout ce que j'ai ressenti en lisant ces merveilleux romans.