samedi 25 novembre 2017

Coup de coeur et Colleen Hoover.


Coucou les gars,


Vous devez croire que je ne lis que du Colleen Hoover ces derniers temps mais maintenant que j'ai lu la quasi-totalité de ses romans, je devrais me calmer. Pour tout vous dire, c'est ce roman-ci que je voulais lire avant November 9 mais ma commande a pris un peu de retard donc j'ai fait l'inverse.

Aujourd'hui, je vais donc vous parler de "Jamais plus" ou en anglais "It ends with us".

Quelle claque ! Je vais vous parler du résumé mais je suis obligée de commencer par ce que j'ai ressenti. On m'avait dit que ce roman de Colleen Hoover était différent, pas son meilleur. On m'avait dit qu'il se passait quelque chose à moment du bouquin et qu'à cause de ça, cela le rendait moins réaliste, trop gros. On m'avait dit que je n'aimerai pas et pourtant... Ce livre est un coup de coeur.


Je ne veux pas vous spoiler mais personnellement, on me l'a présenté en me révélant le thème principal de ce livre et c'est ce qui a fait que je le redoutais autant que je voulais en savoir plus.
Ici, il est question de violences conjugales. L'auteur s'est inspirée de l'histoire de sa mère (et de son propre vécu) pour écrire ce récit et c'est ce qui le rend aussi poignant. On retrouve son héroïne, Lily, qui est récemment arrivée à Boston et qui va faire la connaissance de Ryle, un étudiant en médecine. Va se lier une relation particulière entre eux mais Lily reste méfiante, ayant encore en mémoire Atlas, son premier amour, et la relation nocive entre ses parents.


Comme d'habitude : Plus j'aime un livre, moins j'arrive à en parler.
Le problème c'est que si je vous disais précisément ce que j'ai aimé, je vous spoilerai toute l'histoire.


C'est la première fois qu'un roman de Colleen Hoover me bouleverse autant. D'ordinaire, j'aime bien ses romances mais je ne suis pas transcendée. Avec November 9, j'avais ADORE mais il n'y a pas eu cette petite étincelle. Cette fois, en lisant Jamais Plus, j'ai tellement ri puis pleuré, me suis retrouvée dans Lily voire même complètement identifiée à elle alors que je n'ai jamais vécu de telles situations. J'ai été septique quand j'ai découvert que Lily tenait des "journaux intimes" étant adolescente mais une fois que j'ai découvert ce qu'elle y écrivait, j'étais déçue de voir que le récit narratif reprenait.

C'est très bien écrit, parfaitement construit et pour moi, l'introduction du personnage "dérangeant" (pour certains) est nécessaire pour apporter un point de vue extérieur et montrer à Lily qu'elle n'est pas seule. Tout le monde a besoin de cette personne dans sa vie. Je trouve qu'on montre très bien l'évolution d'une relation et ensuite, l'engrenage que sont les violences conjugales. On découvre le passé de Lily, ses méfiances, cette romance qui est si belle et atypique et qui tourne au cauchemar... A moins que Lily exagère et que ce ne soit pas si grave que ça.

Vraiment, on est pris dans un flot d'émotions et quand je posais le livre, j'avais le coeur retourné. Je repensais à Lily, m'inquiétais pour elle, me demandait si elle allait continuer cette relation, si c'était vraiment grave, si elle allait être seule...

A mes yeux, "Jamais plus" est le roman le plus abouti de Colleen Hoover et de loin son meilleur. Ca me donne encore plus envie de découvrir quel sera le prochain livre qu'on aura en France.

lundi 13 novembre 2017

Writing ritual tag.


Hey guys !


J'avoue avoir fait mon gros mouton et copié l'idée de Less tears more ink étant donné que je voulais parler écriture mais que j'avais pour le coup trop d'idées que je n'arrivais pas à structurer et à déterminer laquelle était plus pertinente.

Finalement, j'ai opté pour un tag que je trouvais intéressant car il est question de ses rituels que l'on a quand on écrit. Je me retrouve rarement dans les habitudes des uns et des autres (je ne bois pas de thé, la musique n'est pas une source d'inspiration, je déteste écrire quand je suis entourée...) alors, j'ai voulu à mon tour me livrer et vous parler de ce que je fais quand j'écris.

*


À quel moment de la journée ou de la semaine écris-tu ?


Tout dépend de mon emploi du temps.
Quand je travaillais encore à plein-temps, et maintenant que j'ai repris en mi-temps, j'ai beaucoup de mal à écrire en rentrant du travail. Je fais un travail qui est à la fois physique (aider des personnes âgées lors de transferts, dans les actes de la vie quotidienne...) et mental (les personnes malades, côtoyer la mort, avoir des contraintes d'horaires...). Forcément, quand je rentre après douze de travail, je ne veux que deux choses : Ma douche et mon lit.

Par contre, lorsque je suis en repos, j'ai du temps libre devant moi et je peux écrire quand je veux. J'ai plus tendance à écrire le soir ou dans la nuit. C'était déjà le cas quand j'étais étudiante et étant insomniaque, je me retrouve mieux quand je suis seule chez moi, dans le silence, et que je peux me poser pour écrire.

Maintenant, j'arrive à écrire quand je le souhaite. Je préfère le soir car je suis plus "posée" mais si j'ai envie d'écrire le matin, je le fais facilement. Je déteste seulement être entourée dans ces moments-là ou que je sois interrompue par quelqu'un/quelque chose d'extérieur.


Comment t'isoles-tu du monde extérieur ?


J'ai "la chance" de vivre seule (avec mon chat, mais j'y reviendrai plus tard). Aussi, je suis constamment isolée du monde extérieur car je suis casanière, je vois peu mes amis (qui, pour la plupart, vivent loin de moi) et mon téléphone est toujours en mode vibreur (sachez que je sursaute quand je le mets maladroitement sur mode sonnerie et que j'entends une clochette sonner).

J'ai des troubles de la concentration et d'ordinaire, j'ai beaucoup de mal à me focaliser sur une chose sur le long terme. Avec l'écriture, j'échappe à cette règle.
Quand je décide d'écrire, j'ai cette faculté à oublier le monde pour m’immerger dans mon récit. Je sais que rare sont ceux qui vont comprendre ce que j'explique mais pour ma part, je n'ai pas besoin d'ambiance particulière pour écrire et m'isoler. Je m'isole dès lors que je me plante devant mon écran et que je relis les dernières lignes de mon roman pour m'y replonger. Je planche dessus pendant des heures, je suis dans une sorte de transe et quand j'en sors, je me rends compte que le temps est passé et que la vie a continué son cours alors que j'écrivais.


Comment relis/réécris/revois-tu ce que tu as écrit le jour d'avant ?


Tout simplement : Je ne le fais pas.

Quand je suis en phase d'écriture, je ne fais qu'écrire. Je me laisse porter par mon histoire et je ne réécris qu'une fois que l'histoire est terminée, que je l'ai laissé pauser et que je me sens prête à le reprendre.

La seule fois où je déroge à cette règle, c'est quand j'ai écrit quelque chose qui me dérange profondément. Soit parce que c'est à l'opposé de ce qu'est la trame de mon histoire, que je m'en rends compte et que j'ai envie d'abandonner l'idée tellement je trouve mon début d'histoire mauvais. Soit quand j'ai écrit un chapitre sur un coup de tête, dans la douleur (généralement) et que je réalise que non, ce n'est pas sa place et que je devrais le retirer pour récrire un chapitre cohérent qui ne va pas me créer de "syndrome de la page blanche".

Je ne dis pas ce qui est "bien" ou "pas bien" à faire. Je pars sur le même principe que le Nano mais avec des quotas moins importants et adaptés à ma vie : Ecrire autant que possible, quand je veux, et relire plus tard. Ce n'est qu'un premier jet. Si je le trouve bon sur le moment, je sais fondamentalement qu'il est mauvais et que je vais devoir le retravailler encore et encore, donc je laisse mon perfectionnisme de côté, j'écris l'ensemble de l'histoire et je travaillerai les faiblesses quand tout sera achevé.


Quelle est LA chanson que tu écoutes quand tu manques d'inspiration ?


Je crois que dans ma vie, j'ai des chansons pour à peu près tout. Vraiment. A chaque situation, je peux vous donner le titre d'une chanson/mélodie qui correspond avec le moment et je peux même vous expliquer son origine mais quand il est question d'écriture et de manque d'inspiration, c'est le vide intersidéral.


La musique est partie intégrante de ma vie mais je n'ai jamais écouté une chanson en me disant "elle va me motiver pour ça !" (pardon Papa Roach, vous marchez très bien avec le sport mais pas avec l'écriture).

De manière générale, j'écoute des mélodies au piano, de la musique classique ou des bandes originales de film pour écrire. Ca, c'est le cas dans 80% des cas.
Parfois, j'écoute une chanson qui me donne la pêche et suite à ça, je vais avoir envie d'écrire. Ou encore, dernièrement, je suis tombée en amour pour "New Year's day" de Taylor Swift et cette chanson amène une mélancolie chez moi qui m'inspire. Seulement, elle va m'inspirer un texte sur Noël, sur la solitude ou sur mes propres doutes et non pas la suite de mon roman en cours donc pour cette question, j'utilise mon Joker !


Qu'est-ce que tu fais quand tu es victime du syndrome de la page blanche ?


Je pleure et je me laisse mourir.

Je plaisante ! Plus sérieusement, si je bloque sur une scène, ça veut dire que la scène précédente est mauvaise ou mal placée donc que je dois la modifier pour pouvoir avancer. Ou encore, c'est que je ne suis pas prête à écrire la-dite scène donc j'attends d'être "prête".

Si vraiment je bloque de manière générale, j'ai plusieurs "petit truc". Ce n'est pas dramatique pour moi d'avoir une période où je n'écris pas. J'ai aussi ce genre de "passage à vide" avec la lecture donc je ne m'inquiète pas plus que ça quand je n'écris pas.


Par contre, quand je veux écrire et que je n'y arrive pas, j'ai plusieurs astuces qui me sont très personnelles. Elles ne fonctionnent qu'avec moi car elles correspondent à ce que je recherche dans l'écriture et/ou qui sont liées à mon passé :

- Je lis (souvent, quand je n'écris pas, c'est que j'ai un rythme de lecture soutenu)
- Je regarde des séries (surtout des séries "humoristiques" type Friends, How I met your mother, Malcom... car ça me permet de m'aérer et de me couper avec le reste)
- Je sors (oui, ça arrive très rarement que je quitte mon cocon mais quand je n'arrive plus à me concentrer, ça veut dire que je suis trop isolée et j'ai besoin de voir la "vraie vie")
- Je regarde des vidéos/écouter des podcasts/lire des articles sur l'écriture (il n'y a rien de mieux que voir ce qui se fait ailleurs, de s'en inspirer ou encore, juste d'entendre d'autres passionnés parler de ce que j'aime et m'anime aussi).
- Je lis un passage d'un livre emblématique (non, je ne lis pas Harry Potter mais la rencontre entre Sam et Juliette dans "Sauve-moi" de Guillaume Musso. Ce n'est pas LE roman, mais elle m'a touché et fait rêvé quand je l'ai découverte, il y a des années, et encore maintenant, elle m'inspire quand plus rien n'a fonctionné).



Quels sont tes outils d'écriture ? 


Je commence TOUJOURS sur un carnet. Un par projet. J'ai besoin de noter une idée quand je pense qu'elle aboutira à quelque chose de concret.

J'ai besoin de noter mon idée de base (que je retravaillerai plus tard et qui continuera d'évoluer) et d'annoter des idées, des scènes, le physique de mes personnages... J'ai besoin de poser mes bases sur papier (et ma passion des carnets est assouvie grâce à ce procédé) tout comme j'ai besoin d'avoir mon roman imprimé quand je veux le relire.

Aussi, je ne fais qu'écrire sur l'ordinateur, via Word que j'aime depuis toujours. Je trouve que le logiciel s'est amélioré avec le temps et il reste simple, à la portée de tous, et c'est ce que j'attends quand j'écris : Avoir une jolie police, une mise en page propre, et BEAUCOUP de simplicité car je m'amuserai autrement à faire une mise en page dingue mais je passerai à côté de l'écriture...


Quelle est la seule chose dont tu ne peux pas te débarrasser pendant une session d'écriture ?


Internet.
Je sais qu'en ce moment, c'est la "mode" d'utiliser des logiciels pour se couper du web afin de rester concentré sur son récit mais personnellement, j'ai besoin du net pour écrire.

Oui, je peux être concentrée sur mon roman, être complètement dedans mais si je cherche un synonyme, j'ai besoin du net. Parfois, j'en ai marre de mon chapitre (pour x raisons) et aller traîner sur les réseaux sociaux m'aident à souffler ou encore, à me remotiver.

C'est un choix. Je sais qu'avec le temps, j'ai réussi à m'auto-discipliner et le net m'est devenu essentiel dans mon processus d'écriture alors que, par exemple, il m'arrive d'écrire certains passages sans musique. Ces passages sont minoritaires mais si la musique se termine avant que j'ai terminé ma session d'écriture, je ne la relance pas toujours. Ou encore, je commence à écrire sans musique car je veux à tout prix écrire mon passage et que je n'ai pas envie de "perdre du temps" à chercher la playlist idéal.

A 97% (oui, j'aime les pourcentages aujourd'hui), mes écrits sont tapés en musique mais il m'arrive de faire quelques exceptions ou alors, d'être tellement plongée dans mon récit que j'en oublie jusqu'à la musique. Et ça, ça m'arrive très souvent quand je suis PLEINEMENT dans mon texte. J'en oublie même de manger, boire, d'aller aux toilettes etc.


Comment recharges-tu les batteries pendant une session d'écriture ?


En général, je ne mange pas et ne bois pas pendant l'écriture. Mais quand je bloque sur un passage ou que je me déconnecte de mon écrit, j'adore siroter du thé glacé à la pêche et grignoter des bonbons chocolatés.

Après, c'est vraiment par plaisir car je ne passe jamais des heures d'affilées à écrire, au point où je sois affamée. Il y a aussi un petit plaisir que je m'autorise l'hiver, c'est la tasse de chocolat chaud quand je sais que je vais attaquer une scène toute mignonne et que je veux me mettre dans une ambiance hivernale cocooning !


Quand sais-tu que tu as fini d'écrire ?


Je n'ai plus d'inspiration ? C'est assez simple comme réponse mais quand j'écris, je suis "sous tension". Je suis concentrée, focalisée sur mon récit et ça frôle l'épisode psychotique. J'en oublie tout le reste, je ne suis fixée que sur ce que je fais. Après, je me déconnecte et là, j'entends à nouveau la musique, je vais aller traîner sur le net, regarder si tel ou tel youtubeur a sorti sa vidéo... Et je vais peaufiner mon chapitre en parallèle mais avec plus de "légèreté".

En général, j'écris un chapitre par session d'écriture ou alors, j'écris une scène très intense et j'arrête après pour faire une pause (qui peut durer de dix minutes à quatre heures) avant de reprendre, plus tard. Je déteste laisser poser un chapitre car après, j'ai du mal à ré-attaquer. Je ne suis plus dans l'ambiance et c'est dur de retrouver les sensations que j'éprouvais au moment où j'ai écrit le chapitre. De même que parfois, je finis un chapitre mais je sais comment doit commencer le prochain donc je le commence et me le laisser en suspens (en notant les idées) pour pouvoir le reprendre lors de ma prochaine séance d'écriture.