lundi 6 mars 2017

Never never ; Colleen Hoover et Tarryn Fisher.


Hey folks !

Je suis de retour pour vous parler d'une trilogie que j'ai lu dans le courant du mois de Février. Bon, je dois avouer que j'ai été faible sur ce coup-là car je ne voulais pas lire cette "saga" mais je ne sais pas. J'avais envie de redonner une chance à Colleen Hoover, j'ai vu le premier tome à Cultura, et j'ai finalement craqué. Est-ce que je le regrette ? Non, pas vraiment. Mais je vais vous en parler tout de suite !

Puisque la saga est courte et se découpe en trois tomes, je vais revenir sur chacun d'eux et vous donner un avis bien distinct car les trois romans m'ont fait éprouver trois sensations bien différentes.


Pour ce qui est de l'histoire générale, on retrouve ici Charlie et Silas, un couple de dix-huit ans qui perdent subitement la mémoire. On apprend rapidement que leur histoire battait de l'aile depuis un moment. Silas est passionné de photos et a des parents plutôt riches. Charlie avait la même situation familiale jusqu'à ce que son père soit inculpé pour détournement de fonds et que sa famille perde tout.


Je sais, ce résumé n'est pas très explicite mais je ne veux pas prendre le risque de vous spoiler. Aussi, mon avis général sera plutôt court. Ce que j'ai adoré dans ce premier temps, c'est la romance entre les deux personnages principaux. Si le personnage de Charlie ne pas spécialement plu, j'ai adoré Silas et son tempérament calme.
Ici, on suit Silas et Charlie qui tentent de comprendre qui ils sont mais surtout, pourquoi ils ont perdu la mémoire à cet instant précis. Bien sûr, on imagine nous-mêmes des scénarios incroyables. J'ai pensé au pire, tenté des théories impossibles mais à la fin du premier du tome, on n'a pas avancé à ce niveau-là. Le roman fait moins de deux cent pages et pourtant, c'est le plus long des trois. Il et surtout introductif, nous permettant de mettre en place l'intrigue, le côté fantastique des faits.
Personnellement, ce tome un a été mon préféré car on a une romance mignonne qui n'en est pas vraiment une puisque les souvenirs échappes aux protagonistes. J'ai mis la note maximale sur Goodreads car je ne lui ai trouvé aucun défaut. Néanmoins, je n'ai pas non plus trouvé ce "petit truc en plus" qui aurait pu déclencher un coup de coeur.
Je note également qu'il s'agit d'une écriture à quatre mains et si je connais la plume de Colleen Hoover, j'ai été incapable de dissocier les plumes des deux auteurs.

Avec le second tome, le rythme a été plus soutenu et j'ai l'impression d'être dans un thriller. Oui car à la fin du tome un, j'ai su qu'il me fallait le tome deux et j'en ai profité pour avoir le troisième sous le coude. Et j'ai bien fait !
Le rythme est plus rapide dans le deuxième tome, comme je le disais. La romance s'efface complètement pour se concentrer sur les événements à proprement parlé. On avait une série d'actions, peu de ressentit et personnellement, si cela ne m'a pas dérangé à apprécier le bouquin, j'ai toutefois eu l'impression que je lisais une autre histoire - complètement différente. Cela ne m'a pas déplu mais je tiens à vous le mentionner, si vous comptiez le lire à votre tour.

Et le pire, c'est qu'à la fin du deuxième tome, j'ai eu un mauvais pressentiment en me disant que le troisième tome ne me plaira pas. Et non, effectivement, ce tome final ne m'a pas plu. J'étais prête à ce que cette saga dans la totalité soit un coup de coeur mais ce troisième tome a été une déception sans nom. D'un coup, il y a eu un retournement de situation complètement rocambolesque, le rythme se ralentit et on ne comprend pas où nous emmènent les auteurs. Et quand on a la révélation de leur amnésie, on est là "WTF ?!?!" car cela n'a ni queue, ni tête. Vraiment.

Peut-être que si j'avais eu quinze ans, j'aurais trouvé cela adorable et mignon. Même à mon âge, j'aurais pu aimer le fait que la fin soit fantastique, que le Destin se mêle à tout cela mais en fait, le troisième tome est si brouillon, négligé, que je n'ai pas pu me dire "c'est la fin qu'il fallait".

 Et puis franchement, je tenais à pousser un coup de gue*le contre Hugo roman. Parce que bon, les trois tomes de Never never nous reviennent à presque 34€ alors que le total de pages s'élèvent à quoi ? 400 pages ? Certes, les couvertures sont mignonnes mais cela ne justifie absolument pas son prix.


Pour résumé, cette saga est une romance mignonne mais qui perd de son intensité et de son réalisme avec le troisième et dernier tome. C'est dommage. Pour autant, je vous la recommande fortement. Ces romans me réconcilient un peu avec Colleen Hoover. Je vous conseille par contre de vous la procurer en occasion à cause du prix exorbitant.

vendredi 3 mars 2017

Merci Marissa Meyer !


Hey guys !

Aujourd'hui, je suis triste. Je viens de terminer la célèbre saga de Marissa Meyer : Les chroniques lunaires. Et forcément, je me suis dis que ce dernier tome, Winter, méritait bien un article pour lui seul.
Forcément, il s'agit d'un dernier tome donc je ne peux pas vous en parler sans vous spoiler alors, je me suis dis que j'allais vous donner Cinq bonnes raisons de vous attaquer à cette saga et je commence tout de suite.


1. L'univers.
Je ne suis pas une fan de science-fiction. Je n'en ai presque jamais lu et la seule saga que je connais vraiment, ce serait Star Wars. Donc oui, quand je dis que la science-fiction des Chroniques lunaires est excellente, je ne peux me référencer qu'aux films de George Lucas.
Ici, il s'agit d'une dystopie qui se passe dans un futur assez lointain. Nous savons seulement que la Quatrième Guerre Mondiale a pris fin il y a 100 ans, que la Terre est divisée en plusieurs communautés mais qui vivent en paix alors que la vie sur la Lune existe avec une population qui n'est pas humaine. On retrouve donc des Lunaires qui ont un pouvoir particulier nommé "magnétisme" - ils peuvent contrôler l'esprit des humains et peuvent se métamorphoser, l'illusion parfaite. Mais sur Terre, on retrouve aussi des droïdes, des cyborgs... Mais qui sont considérés comme des esclaves. Il y aussi de grandes avancées technologiques et presque tous les humains sont dotés de mini-cran, une sorte de tablette qui peut tout faire (un assez à internet au début, en quelque sorte).
Donc oui, si je devais vous parler de cette saga pour la conseiller, je mettrai en avant l'imagination incroyable de Marissa Meyer qui a réussi à créer tout un univers avec ses aspects politiques, ses habitants et toute ce côté historique qu'elle met sous silence (puisqu'on ne sait pas les causes de ses Guerres Mondiales) mais qui, pourtant, reste plausible car on est vraiment dans un futur lointain avec une autre ère et tout ce qui l'accompagne. On retrouve encore certains pays (comme la France) et des continents actuels mais on voit que la vie est différente.


2. La réécriture de conte.
Quand j'ai connu cette saga, les gens disaient toujours "Cinder, c'est la réécriture de conte de Cendrillon" et ils commençaient à parler de son pied mécanique qu'elle égare le jour du bal... Pour ma part, je ne trouve pas ça "juste" de résumer cette saga ainsi. Je suis plutôt contre le terme "réécriture" justement car pour moi, on n'a pas une énième version de Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge etc. Je préfère dire que Marissa Meyer s'est inspirée de quelques éléments qu'elle a transposé dans son univers dingue.
Car clairement. Cinder est Cendrillon car elle égare son pied mécanique et qu'elle vit avec une "belle-famille" qui la traite comme une esclave ; Scarlet est Le Petit Chaperon Rouge car elle sort avec Loup, qu'elle est proche de sa grand-mère et qu'elle porte un pull à capuche rouge ; Cress est Raiponce à cause de ses cheveux longs et le fait qu'elle ait vécu une grande partie de sa vie dans un satellite ; Quant à Winter, on retrouve Blanche-Neige à cause de la Reine Levana et de son penchant pour les pommes d'amour.
Je trouve cela plutôt léger pour parler véritablement de "réécriture de contes". Je n'en avais jamais lu jusqu'à présent et j'avais longtemps hésité à lire Cinder à cause de cela justement. Donc si vous êtes comme moi et avez peur d'être déçue : Ne vous inquiétez pas, je suis sûre que vous allez adorer. 


3. Les personnages.
Ce troisième point va un peu ressembler au point précédent mais je suis obligée de le souligner. Car si on retrouve des personnages inspirés de conte, on va plus loin avec cette saga. Perso, je ne connais que très peu les contes originaux. Je me suis surtout référencer aux versions enfant qu'on a pu me lire quand j'étais petite ou alors, aux Disney (surtout pour Cress, d'ailleurs). Mais voilà, si cette histoire fonctionne, c'est grâce à ses héroïnes. Et ses héros, vous me direz.
Et je ne peux pas vous parler de cette saga sans m'attarder sur chaque personnage à commencer par Cinder, celle avec qui tout a commencé.
Cinder, c'est une cyborg qui se retrouve à vivre avec une femme horrible qui la traite comme son esclave depuis la mort de son mari qui avait justement ramené Cinder à la maison. Et cette femme a deux filles. L'une, horrible. L'autre, adorable. Cinder a aussi un droïde comme amie, une "fille" appelée Iko qui aimerait être une humaine (d'ailleurs, sous certains aspects, j'ai eu l'impression de voir Ariel, la Petite Sirène). Et Cinder est un personnage si attachant... Elle est fidèle et vraiment gentille. C'est une travailleuse et elle défend les causes nobles et justes. Malgré elle, elle doit mener le groupe mais on voit que si elle parvient à sa mission, ce n'est pas un rôle qu'elle aime jouer malgré la confiance qu'elle gagne au fil des tomes. Je l'ai préféré au début de la saga, quand son rôle était minime, mais elle reste le genre d'héroïne que j'apprécie énormément - surtout dans le genre dystopique.
Je me dois de mentionner l'Empereur Kaito aussi. Ah, Kai... Je suis tombée sous son charme dès que je l'ai vu. Il est très humain et humble. Son rôle est plutôt minime dans cette saga finalement car ici, les femmes sont mises à l'honneur. Pourtant, l'histoire n'aurait jamais pu fonctionner sans lui et ça a été un plaisir de le voir s'affirmer au gré des tomes.

Parlons ensuite de Scarlet avec ses cheveux roux et son beau Loup, un mutant. Au début, j'aimais beaucoup la naïveté de Scarlet et sa réserve car elle vivait en France, à l'abris de tout malheur. Bon, elle n'était pas si innocente mais j'avais ce ressentit là. Et une fois qu'elle a été confrontée à l'adversité, j'ai découvert une Scarlet complètement badass avec un caractère fort, une langue bien pendue et un amour incroyable pour Loup. Loup, qui est donc une créature lunaire un peu particulière mais qui devient un amour quand il est avec Scarlet. Si vous aimez le loups-garous et tout le côté alpha/omega, vous allez adorer cette romance et ces personnages.

On arrive au troisième tome et Cress apparaît. Et je ne vais pas pouvoir être rationnelle car je suis tombée amoureuse de ce personnage, cette petite nenette qui a peur de tout et rêve de toutes ces choses vu sur les écrans. Cress et son adoration pour Thorne, un Capitaine fugitif qui a inventé des bobards pour séduire les femmes.
C'est un duo très spécial mais je suis tombée en amour pour eux. Pour la douceur et la naïveté de Cress et le côté Don Juan et plein d'humour de Thorne. Il est plein d'autodérision et oh la la, je l'aime tellement ! Je sais, on dirait une gamine de douze ans qui parle mais confrontez-vous à ces deux-là et vous saurez de quoi je parle.

Et enfin, il y a Winter, la belle-fille de la Reine Levana. Winter, qui est folle, car elle renonce à se servir de son pouvoir lunaire. Winter, dont la mère est morte en lui donnant naissance. Winter, qui est magnifique et qui est donc jalousée de la Reine qui était marié avec son père avant qu'il ne meurt. Winter, qui a pour meilleur ami un garde, Jacin, qui la protège de tout depuis toujours et qui sont fous amoureux l'un de l'autre sans véritablement le dire car ils savent que rien ne pourra se passer entre eux.
Winter, c'est la douceur de cette saga. Forcément, elle est tarée donc elle fait un peu peur parfois mais moi, j'ai adoré ce petit bout de femme qui parle aux animaux, qui croit que les gens méritent tout l'amour possible et qui pourrait céder le monde à Jacin, si c'est ce qu'il désirait.

Il y a aussi un Préquel qui lui ait dédié donc je me dois de vous parler de "la méchante" de cette histoire : Levana. En fait, jusqu'au tome trois, je me disais que Levana n'était peut-être pas une vraie méchante mais en lisant le petit tome qui lui est dédié, je ne savais plus quoi en penser. Car les gens ne sont pas que bons ou mauvais. Et c'est le cas de Levana. Elle avait une soeur horrible, des parents qui n'étaient pas mieux donc forcément, elle a été pareille au cours de sa vie.
 En fait, Levana, je me la représente surtout comme une enfant qui a eu beaucoup de pouvoirs trop tôt et qui, toute sa vie, a cherché à acheter l'amour des gens en inspirant la crainte. Elle a été défigurée par sa propre soeur et après ça, elle a recherché la beauté à tout prix. Après, elle a voulu l'amour d'un homme mais puisque celui-ci n'était pas partagé, elle a passé le reste de sa vie à être malheureuse et a tâché de régner sur la Lune avec application, même si sa méthode n'était pas la bonne.


4. Les points de vue.
Je ne savais pas vraiment comment nommer ce quatrième point mais je voulais revenir un instant sur les différents tomes de la saga (quatre et un préquel). J'ai déjà expliqué que chaque tome concernait une nouvelle héroïne mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'on n'oublie pas un personnage lorsqu'on passe au tome suivant.
Par exemple, avec Scarlet, on retrouve toujours Cinder car elle est le personnage principal de cette série. Ou encore, dans Winter, on suit TOUS les personnages rencontrés auparavant. Seul le préquel sur Levana est différent car on ne la suit qu'elle. Bien sûr, l'action se passe dans le passé et c'est pour montrer comment la Reine est devenue ce qu'elle est dans la saga actuelle.
Le point de vue est omniscient et à chaque chapitre, on suit un personnage et son intrigue. Parfois, on suit un personnage sur plusieurs chapitres et à d'autres moments, on va avoir un chapitre sur Cinder, un autre sur Loup, encore un sur Cress et ainsi de suite.


5. La plume de Marissa Meyer.
Je n'en avais pas encore parlé mais je pense finir sur ce dernier point : La plume de l'auteur.
Certes, je l'ai lu en VF donc je ne peux pas véritablement me rendre compte de sa façon d'écrire. Quoiqu'il en soit, si vous voulez vous lancer en VO, j'espère pour vous que votre niveau d'anglais est bon car l'écriture de Marissa Meyer n'est pas simpliste et les termes spécifiques sont nombreux. Le vocabulaire est riche en termes techniques surtout et c'est là qu'on voit le travail dingue qu'a fourni l'auteur.
Franchement, je suis admirative de tout le travail qu'elle a dû fournir et de l'imagination dingue qu'elle a eu. Déjà, le côté "réécriture" de contes. Ensuite, la dystopie. Et enfin, le côté SF. Humainement, je ne pensais pas que cela était possible et si je pouvais un jour la rencontrer, je la remercierai de tout mon coeur pour cette saga chouchou. Chaque tome a été un coup de coeur (hormis Levana mais c'était à cause de la construction du récit et les nombreux allés dans le futur - un rythme dans lequel je ne me retrouvais pas mais le tome m'a été nécessaire cependant) et je crois qu'avec The Mortal Instruments, cette saga est ma préférée.
Je ne peux pas comparer Harry Potter avec car je l'ai toujours mise hors concours. J'ai grandi avec HP et puis, maintenant, il y a eu les films, les produits dérivés, tout cet univers... Honnêtement, il y a tellement d'éléments avec HP qu'on dirait que les sorciers existent vraiment et que nous, nous sommes des moldus qui admirons ces sorciers.


Mais oui, pour ce qui est des Chroniques lunaires, j'aime cette saga d'amour et malgré les grosses briques que représentent ces livres, je me ferai un plaisir de les relire (et je ne suis pas quelqu'un qui aime les relectures - c'est pour dire !). Je recommande vraiment cette saga à tous et j'espère du fond du coeur que vous pourrez l'apprécier autant que moi. Et pour ma part, un tatouage associé à l'univers de Marissa Meyer devrait rejoindre ma collection prochainement pour que jamais je n'oublie tout ce que j'ai ressenti en lisant ces merveilleux romans.