jeudi 20 octobre 2016

Journal d'un vampire en pyjama ; Mathias Malzieu.


Coucou les gars !


Je ne vais pas parler de coup de coeur dans ce cas de figure puisque je trouve le sujet trop lourd et avec les autobiographies, j'ai vraiment du mal à me dire que c'est un coup de coeur mais il est vrai que j'ai sincèrement adoré ma lecture. J'ai mis un 4/5 sur Goodreads (je n'ai pas l'habitude de donner mes notes sur le blog mais c'est pour vous donner un ordre d'idée). J'aurais pu mettre un 5/5 mais j'aurais aimé que le livre ne se termine jamais ou qu'il y ait un "après". C'est ma frustration qui a fait que je n'ai pas mis la note maximale.

Je ne suis pas une fanatique de Dyonisos. Aussi, quand j'ai vu qu'un nouvel album était sorti, je n'y avais pas prêté plus attention. C'est surtout le titre de ce roman qui m'avait attiré. Je le trouvais drôle. Et j'ai été extrêmement stupide car je pensais qu'il s'agissait d'un livre fantastique jusqu'à ce que je tombe sur une vidéo d'Audrey du souffle des mots qui, sur sa chaîne Booktube, a expliqué de quoi il s'agissait vraiment.


Pour faire court, Mathias (en plus d'être auteur - et bien plus encore) est chanteur dans un groupe (Dyonisos). Et alors qu'il allait sortir l'adaptation cinématographique de "La mécanique du coeur", il a appris qu'il était gravement. C'en est suivi plus d'une année d'hospitalisation, de doutes, d'incertitudes et une envie de vivre qui ne l'a jamais quitté.

La force de ce livre, c'est la plume de Mathias Malzieu. Vraiment. Je ne sais pas s'il écrit toujours de façon aussi brutale mais pour ma part, ça a été le point fort de l'histoire. Le fait qu'il ne cherchait pas à être conventionnel, qu'il n'y allait pas par quatre chemin et qu'il a vraiment utilisé ce livre comme une sorte de journal intime. Ce n'est pas écrit en vers, avec poésie, mais lâché franchement sur papier avec la vulgarité que ça peut impliqué et du coup, toute son authenticité.
Malgré la tristesse de cette histoire (qui est une partie de la vie de Mathias, je le rappelle), j'ai vraiment trouvé que ce livre était plein d'espoir. On suit un homme qui veut vivre. Il y a ses doutes, on voit ses faiblesses mais tout du long, ce qui en ressort, c'est l'amour. Celui que Mathias porte à Rosy, à sa soeur, son père, son groupe. J'ai aussi adoré voir l'attention qu'il portait à son appartement qui lui sert d'atelier créatif. Et au fil de ses hospitalisations, Mathias insiste d'avantage sur ce petit havre de paix. J'ai été vraiment touchée par les descriptions qu'il pouvait en faire et je me suis vraiment retrouvée là-dedans car mon appartement, c'est sacré !


Au-delà de ça, j'ai vraiment adoré le côté humain de cette histoire. On voit un homme presque ordinaire a qui il arrive pleins de choses terribles et ça m'a rappelé combien la vie était fragile et précieuse. C'est à nouveau une belle leçon de vie. J'ai aimé également voir l'association que Mathias (oui, on est intime maintenant que j'ai lu ce livre) fait avec son autre roman "Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi". Il se trouve aussi dans ma PAL mais si je l'ai acheté, c'est parce qu'il parlait de sa maman décédée et elle a toute sa place dans cette histoire. Mais de manière générale, tous les romans de Mathias sont cités dans cette autobiographie et ça m'a donné encore plus envie de les lire !

J'ai aussi adoré voir l'importance de l'équipe médicale dans cette histoire. Que ce soit la femme de ménage au Professeur, Mathias ne semble oublier personne et j'ai vraiment sourit devant certaines scènes car durant tout le temps qu'a duré sa maladie, Mathias n'a pas perdu son sens de l'humour et ces petites phrases. J'ai surtout ri devant certains titres de chapitres. Oui, j'ai un humour un peu débile mais certains sont vraiment super bien trouvés.

Donc oui, après une chronique aussi gentille et belle, vous ne devez toujours pas comprendre pourquoi je n'ai pas mis la mention "coup de coeur" à cette ouvrage mais je vous assure que ce n'est qu'une question de frustration. Parce que Mathias nous laisse avec cet espoir de guérison, avec le fait qu'on est en 2014 quand il conclut son livre alors que maintenant, on est en 2016. Et... Et quoi, alors ? J'aurais voulu plus. Et je crois que pour avoir plus, je devrais me contenter de lire ses précédents romans.

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